Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Ces esprits qui veillent sur nous : les “anges gardiens” (guides spirituels).

MAIS QUELLE EST LA LIMITE OU S’ARRETE L’ACTION PROPRE DE L’AME HUMAINE ET OU COMMENCE 

CELLE DES ESPRITS PROTECTEURS ?

 

Je dirais par expérience personnelle que cette limite n’existe pas ou mieux qu’elle n’a rien d’absolu.

L’âme par définition est un Esprit incarné et l’Esprit est une entité spirituelle dégagée des liens terrestres. Par conséquent, c’est le même être, mais dans des milieux différents, ce qui ne modifie rien en ce qui concerne les aptitudes et les facultés inhérentes à chaque Esprit directement lié à son degré d’évolution.

Un Esprit protecteur est donc désigné par la Divinité pour s’attacher à chacun d’entre nous. Sa mission est comparable à celle d’un père sur son enfant : conduire son protégé dans la bonne voie, l’aider de ses conseils, le consoler dans ses afflictions, soutenir son courage dans toutes les épreuves de la vie ; et ce, depuis notre naissance jusqu’à notre désincarnation et même après cet événement dans la vie de l’au-delà et même, selon des cas très particuliers, dans plusieurs autres existences corporelles. Néanmoins pour les uns c’est un plaisir, pour les autres, selon le degré d’évolution de leurs protégés, c’est une mission pénible.

 

Il est possible qu’au cours de notre existence terrestre nous changions de protecteurs quand la mission d’un guide a été programmée partiellement ; c’en est un autre alors qui prend la suite. À aucun moment l’être incarné ne demeure sans protecteur.

 

Ce frère spirituel est un Esprit évolué. Il lui arrive parfois de s’éloigner de son protégé quand il constate que ses conseils restent inutiles et que la volonté de subir les influences des Esprits inférieurs est plus forte, mais  cela ne veut pas dire qu’il abandonne, car il se fait entendre. Il revient dès qu’on l’appelle.

Ces êtres de lumière sont à notre service par amour en accomplissant une noble mission, ils ne nous trahissent jamais où que puisse se trouver l’être humain, dans les cachots, les prisons, les hôpitaux, les lieux de débauche, la solitude, rien ne nous sépare de ce frère que quelquefois nous pouvons voir en rêve ou entendre comme si quelqu’un nous parlait à l’oreille.

Quand l’homme, par le mauvais usage de son libre arbitre, fait des mauvais choix, n’a-t-il pas souvent l’impression d’entendre ? : « Ne t’ai-je pas dit cela ? Et tu ne l’as pas fait ; ne t’ai-je pas montré l’abîme ? Et tu t’y es précipité ; ne t’ai-je pas fait entendre dans ta conscience la voix de la vérité ? »

C’est la raison de conseil que nous donnent les Esprits de pratiquer journellement un examen de conscience, c’est là un excellent exercice pour établir une forte relation spirituelle avec cet être de lumière. Les Esprits précisent qu’ils ne sont pas là pour nous juger et nous accabler, mais sachons-le, toutes nos pensées et toutes nos faiblesses leur sont connues.

 

On ne peut les tromper ou soutenir de fausses excuses. Ils ne sont là que pour assurer notre éternel devenir, car ils ont acquis suffisamment de connaissances en science divine pour nous transmettre leurs pensées et percevoir les nôtres d’un bout du monde à l’autre. Quand il m’ arrive de soigner des obsessions ou des possessions, je fais surtout appel à eux en invoquant Jésus.

 

Ils ont tous le pouvoir de neutraliser les mauvais Esprits ; cependant ils refusent, dans des cas particuliers, de le faire, car c’est une épreuve qui a, dans certains cas, été demandée par l’obsédé qui sortira plus instruit et plus fort après son épreuve, donc plus parfait. Si par faiblesse, insouciance, étourderie, irresponsabilité, un humain nie de leurs conseils, c’est donc qu’il reste perméable aux mauvaises influences par sa faute sans opposer de résistance, alors il lui faudra acquérir plus d’attention, plus de volonté, plus de bon sens pour comprendre où se trouve son intérêt. L’on peut se poser la question : – arrivera-t-il un moment où nous n’aurons plus besoin d’Esprits instructeurs ? Certainement, nous répondent ces derniers lorsque vous arriverez au degré de pouvoir vous conduire vous-mêmes, comme il arrive un moment où l’écolier n’ayant plus besoin de maître devient enseignant, mais ce ne sera pas sur cette Terre…

Mais je pressens une autre question : – Pourquoi beaucoup d’hommes ne sentent-ils pas d’une manière ostensible la protection de leurs guides spirituels ?

 

La réponse des Esprits instructeurs est logique : – Si l’homme comptait toujours sur leur appui, il n’est pas évident que l’homme agirait de lui-même et dès lors son Esprit n’accomplirait aucun progrès.

Pour qu’il puisse avancer, l’homme doit partir de l’expérience qu’il accomplira à ses dépens. Il lui faut en l’occurrence tôt ou tard et par sa propre volonté, développer ses forces morales, sans cela il serait comme un enfant qu’on ne laisse pas marcher seul. Or, nous le répétons, l’action de ces Esprits éclairés et d’une intelligence supérieure à la nôtre est toujours animée par le critère fondamental du libre arbitre qui responsabilise et nous permet d’accéder à la science divine, à petits pas, mais sûrement. Mais encore une fois, soyons persuadés que notre guide spirituel est toujours prêt à intervenir intelligemment dans le cas où un danger compromettrait le déroulement du destin que nous avons programmé avant notre réincarnation. Mais pouvons-nous imaginer leur bonheur céleste quand ils nous voient avancer spirituellement ? Quand ils nous voient couronnés de succès dans cette voie ?

 

Imaginons alors un enseignant comblé par le succès de son élève. Par contre, leurs peines sont immenses lorsqu’ils voient leurs protégés sombrer dans les vices. S’ils ne pleurent pas comme nous des larmes de la chair, c’est par contre toute une vibration de douleur qui s’en- notre pardon et peut-être des dérogations à sa loi pour nous venir en aide. Ce qui confirme ces sublimes paroles du Christ : « Il vous sera pardonné soixante-dix-sept fois sept fois », manière orientale de dire autant de fois que cela sera nécessaire.

 

Ces Esprits savent qu’il y a toujours un remède au mal, parce que ce qui ne peut se réaliser en une incarnation se réalisera dans une autre, néanmoins cela n’empêche pas leurs souffrances devant les échecs de leurs protégés.

 

J’ai sur ce même registre souvent été questionné pour savoir s’il était possible de connaître son guide spirituel par son prénom ou par son nom… Mais quel prénom, quel nom voulez-vous qu’il vous donne ? Imaginez-vous le nombre de noms et de prénoms féminins ou masculins qu’il a pu avoir durant toutes les incarnations qu’il a accomplies ? Le nom ou le prénom n’a plus de sens pour lui.

 

La pièce d’identité dans l’astral c’est l’intensité du taux vibratoire de l’Esprit. Au cours de mon expérience médiumnique j’ai eu des signatures comme : Le Pèlerin, le Frère du travail, la Vérité, Celui qui t’aime. Une seule fois j’ai pu constater une signature portant un prénom, reçue pendant plusieurs années dans des communications traitant de la bonté et de la charité. Voilà qui explique la difficulté d’obtenir de vraies et authentiques identifications par le truchement des noms et des prénoms.

 

Cela entraîne une autre observation, à savoir : la méfiance qu’il faut maintenir quand des Esprits s’annoncent ex abrupto avec des noms ronflants. Il ne faut pas confondre une entité spirituelle avec les guides spirituels dûment désignés par la volonté divine. Un vrai guide spirituel ne s’identifie que s’il le désire, parce que son canal naturel c’est la conscience de tout un chacun des humains. Nous pouvons l’invoquer, car il n’estpas évident que nous le connaissions s’il n’a pas laissé de traces historiques ou s’il n’a pas fait partie de notre proche famille terrestre. Si nous ne le connaissons pas, par contre lui nous connaît parfaitement par la lecture qu’il peut faire de toutes nos vies antérieures. Mais, car il y a toujours un mais, des indices sérieux peuvent être livrés par des médiums voyants ou des médiums dessinateurs.

 

Par le truchement de ces médiums, ils peuvent volontairement laisser décrire leur apparence périspritale correspondant à leur dernière incarnation terrestre afin de se faire – reconnaître.

Si à notre retour dans l’au-delà nous constations que nous connaissions notre guide sans avoir eu avec lui des liens familiaux au sens terrestre du mot, ce sera des grandes retrouvailles, une grande joie d’avoir été le protégé de ce frère invisible bienfaiteur qui nous aura prodigué un amour fraternel pendant toute notre vie terrestre, mais joie tout aussi céleste s’il s’avère que nous ne le connaissions pas. Ce sera l’occasion pour lui de nous faire rencontrer les phalanges d’Esprits de lumière veillant sur notre humanité.

 

En conclusion, que chacun d’entre nous examine les diverses circonstances malheureuses ou heureuses de sa vie, et il constatera qu’en maintes circonstances, il a reçu des conseils et des approbations comme des reproches ou des désapprobations émanant de son guide spirituel. Si nous savions écouter cette voix intérieure qui se fait entendre en chacun de nous, combien de maux et d’erreurs seraient ainsi écartés !

 

 

 

 

 

 

IL N’Y A DE FOI INÉBRANLABLE QUE CELLE QUI PEUT REGARDER LA RAISON FACE À FACE A TOUS LES ÂGES DE L’HUMANITÉ.

 

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