Il ne suffit pas de croire à l’immortalité de l’âme. Il ne suffit pas, pour l’engagement audacieux de la rédemption, de simplement reconnaître la survie de l’âme et l’échange entre les deux mondes. Surtout, il importe d’élever le cœur, de briser les murs qui nous enferment dans l’ombre, d’oublier les illusions de possession, d’arracher les voiles épais de la vanité, de s’abstenir de la liqueur mortelle du personnalisme avilissant, afin que les lumières de la montagne brillent au fond des vallées.
En fait, la connaissance de la survie et de l’immortalité de l’âme n’a pas de fin en soi, mais elle est une ressource essentielle pour nous guider dans les bons choix de nos pensées et attitudes.
L’homme se conduit bien quand il fait tout en vue et pour le bien de tous, car alors il observe la loi de Dieu. De là, nous comprenons le spiritisme comme la seule forme de science dans laquelle la morale, c’est-à-dire « l’exercice du libre arbitre pour le bien de tous », est le résultat d’un savoir et d’une réflexion philosophique sur le sens de ce savoir. » Par la loi du progrès, la terre entrera dans une nouvelle ère plus lumineuse, elle est annoncée par les Esprits supérieurs.
Aussi, si nous voulons quitter le monde d’épreuves et d’expiations pour aller vers ce monde promis de régénération, nous devons nous corriger de l’égoïsme et l’orgueil, deux plaies de l’humanité et qui sont source de bien des maux pour aller vers la charité et l’humilité.
Nous devons oublier la méchanceté, la cruauté et la haine pour aller vers la bonté, la bienveillance et l’amitié.
S’éloigner de la luxure, de la dépendance et de la cupidité et s’allier à la pureté, la vertu et la tempérance.
Perdre l’ignorance, l’incompréhension et trouver la sagesse, la perfection et les capacités de progrès. Combattre l’irresponsabilité, la rigueur et la négligence au profit du dévouement, de la tolérance et de la prévention.
Reculer l’antipathie, l’individualisme et l’avarice pour s’ouvrir à la fraternité, la solidarité et à la générosité.
Lutter contre la tristesse, le pessimisme, la disgrâce et aborder la joie, l’optimisme et le bonheur.
Gérer l’impiété, la vengeance et le chagrin pour honorer la pitié, l’indulgence et la compassion.
Piétiner la rébellion, la colère, la violence pour embrasser l’obéissance, la douceur et la paix.
Réagir contre la peur, le doute et l’ennui et accueillir le courage, la foi et l’espérance.
Rayer la vanité, la superbe et l’arrogance et fusionner dans la simplicité, la modestie et l’affabilité.
S’écarter de l’anxiété, la sévérité et de la faute pour progresser dans la patience, la miséricorde et le pardon.
Fuir l’hypocrisie, le mensonge et la trahison pour aimer la sincérité, la vérité et la fidélité.
Repousser la froideur, le mépris et l’indifférence pour souffler le respect, la sensibilité et la gaieté. Pousser hors de nos consciences la jalousie, l’envie et l’ambition et s’élever dans le renoncement, le détachement et le lâcher prise.
Brusquer la paresse, l’auto-indulgence et l’oisiveté pour s’habiller de volonté, d’abnégation et de travail. Ignorer l’injustice, l’ingratitude et l’anticonformisme pour vivre de justice, de gratitude et de résignation.
En 2050 se termine la dernière phase de cette grande transition planétaire, alors travaillons à nous grandir pour entrer dans cette nouvelle ère.

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