Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


La loi des causes à effets

La loi de cause à effets est la grande loi qui régit l’absolue harmonie du cosmos dans ses plus infimes détails. S’il y a une dysharmonie, dans quelques recoins de l’espace, la loi de réaction oblige tous à revenir en son lieu dans un procédé de réajustement harmonique. Ce principe régit les manifestations de l’incertain et constitue le principe de l’évolution.
Quand l’homme dévie de la loi d’harmonie, il devient déséquilibré et il rencontre le chaos en lui-même et autour de lui. La loi de réaction l’oblige à rétablir l’harmonie dans le même ordre de grandeur que la perturbation. La remise en ordre se fera non seulement à l’intérieur de l’individu mais aussi dans l’espace qu’il désorganisa, incluant tous les individus qui avaient été dérangés par le chaos. Tous les êtres sont soumis à ce processus de réajustement et leur confèrent une expérience et des connaissances qui les porteront de l’ignorance à la sagesse, des ombres à la lumière.

La connaissance des erreurs

L’erreur commise contre d’autres ou contre soi, doit être rachetée jusqu’aux derniers centimes. Pour qu’elle soit rachetée, il est nécessaire qu’on en connaisse la valeur. Le processus évolutif se déroule à travers le temps et l’être passe par des vies successives dans lesquelles il perd la mémoire de son passé à chaque fois. Comment donc peut-il connaître la quantité des erreurs pratiquées lorsqu’il y a des erreurs qui sont commises dans un passé très lointain ?
Tout ce qui est conquis par acte accepté, par effort conscient, ne se perd pas. Il est emmagasiné dans notre esprit immortel. Les expériences positives ou négatives, harmonieuses ou disharmonieuses, se gravent magnétiquement dans la mémoire de notre cerveau spirituel. Pour cette raison, n’importe quel être humain incarné connaît parfaitement toutes les erreurs qu’il a commises. Son cerveau physique ne sait pas ce qu’il a fait dans des existences antérieures mais l’Esprit le sait. Cela explique la diversité des tempéraments, les tendances mauvaises ou bonnes que tous les hommes manifestent dès leur enfance. Les hommes sont différents les uns des autres parce qu’ils ont hérité de caractéristiques divergentes. C’est un patrimoine acquis à travers des expériences vécues dans des temps antérieurs. Un tempérament immuable caractérise chaque être humain. Dans la manifestation de ce tempérament, l’individu avance très lentement avec les nouvelles valeurs ou les nouvelles expériences qu’il rencontre dans chaque incarnation.

Pour avancer

Tout individu désire la paix, l’harmonie et le bonheur. Il craint toujours la mort, la douleur et la souffrance quand il se trouve dans les étapes inférieures de l’évolution. Il est donc nécessaire d’évoluer pour trouver la paix et atteindre une félicité dans la limite de son entendement. Au début, on pense qu’une telle aventure peut être atteinte avec l’acquisition de biens matériels, c’est donc la course vers l’argent. Dans cette étape infantile de l’évolution, l’homme abuse de l’agressivité et blesse tous ceux qui osent mettre une limite à son action. Comme il ne restera rien de tout ce qu’il a accumulé sur le plan matériel, son solde sera négatif. Il aura répandu autour de lui plus de disharmonies que de bénéfices. La douleur de ceux qu’il a fait souffrir, brûlera sa conscience et dans une nouvelle vie, il sera un individu rempli d’amertumes.
A un certain moment de son évolution, l’homme sentira la nécessité de s’harmoniser intimement. La charge négative accumulée, dans sa mémoire spirituelle, l’obligera à sentir l’urgence d’un changement de chemin dans son existence. Il se réfléchira donc aux valeurs à acquérir sur le plan spirituel. Dans cette phase, il sera en condition pour affronter avec stoïcisme et sans révolte les adversités qu’il a provoquées. Il aura, à cœur, de racheter ses erreurs. On le reconnaîtra par sa résignation devant la souffrance, qui de nombreuses fois, arrive inopinément.
Tous les individus confrontés à cette situation, sont dans le rachat. Ceux qui se révoltent contre la souffrance et déblatèrent contre la divinité, clamant l’injustice dont ils souffrent, ne pensent pas être débiteurs. Ils ne se trouvent pas dans la recherche de l’harmonie et du réveil de leur conscience.

La douleur

Toutes les disharmonies dans lesquelles les individus se débattent constituent une souffrance à travers laquelle ils prennent connaissance du processus de loi de cause à effets et des dettes à racheter durant l’existence. Généralement, on pense que c’est par la souffrance que l’homme rachète les maux qu’il a pratiqués dans son passé lointain. Grande erreur, la souffrance donne à peine la mesure des erreurs commises.
La douleur est un simple indicateur, elle enseigne à aimer. Elle montre la disharmonie pratiquée. L’homme, par ce moyen, apprend à ne pas léser son semblable. La douleur est éducative ; elle sert d’expérience pour que les erreurs ne se répètent pas.

La dette

Il n’existe qu’une seule monnaie dans l’univers pour le paiement de la dette : aimer. Par cette action, on guérit les erreurs et on s’élève. En aimant ses semblables et tout ce qui existe, on se glorifie. Il n’existe pas d’autre rédemption. Notre sauvetage vient de l’intérieur et s’épanouit dans notre intimité pour aller vers l’autre.
C’est pour cette raison qu’un sculpteur de renom, brillant mais cultivant l’escroquerie, choisit de revenir comme simple carreleur afin d’acquérir l’humilité par le travail. C’est ainsi que Patrick revient sur terre avec des déficiences intellectuelles alors qu’il avait été un homme intelligent mais peu soucieux de son prochain. Maxence, aujourd’hui, s’occupe de sa fille avec amour et bienveillance, elle est difficile et cherche à le détruire. Il a oublié hier, il a été celui qui l’a violé et assassiné en toute quiétude. Pour Bruno qui a beaucoup bu et fumé, il a maintenant un corps à surveiller constamment, il a de l’asthme et des calculs rénaux.

L’avenir

La crise spirituelle, par laquelle passe notre humanité, génère toutes les crises secondaires dans lesquelles nous nous débattons : crises économiques, crises politiques, crises morales. Elles sont communes à toutes les civilisations qui nous ont précédées, lorsqu’elles étaient en disharmonie et tournées dans un inquiétant matérialiste. La grande crise spirituelle peut être résolue à travers l’apprentissage spirituel de chaque individu. Le total des actions des individus rénovés modifiera automatiquement la société en bien. Il est bien possible que, par ce chemin, nous arrivions à une société idéale sans classe comme celle qui vient peupler nos rêves.

Photo de Dana Tentis sur Pexels.com


Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :