Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Le libre arbitre

Puisqu’il a la liberté de penser, il a celle d’agir. Sans libre arbitre, l’homme serait une machine.
Le libre-arbitre, c’est la possibilité pour l’Esprit incarné ou désincarné de procéder selon sa volonté, selon sa détermination. Il peut donc agir suivant sa liberté de penser, de juger ; il peut choisir comment faire. Mais ce libre-arbitre n’est pas total, il n’est pas complet car il est relatif à l’évolution de l’être.

Les Esprits sont créés simples et ignorants, mais avec l’aptitude à tout acquérir et à progresser, en vertu de leur libre arbitre. Par le progrès, ils acquièrent de nouvelles connaissances, de nouvelles facultés, de nouvelles perceptions, et, par suite, de nouvelles jouissances inconnues aux Esprits inférieurs ; ils voient, entendent, sentent et comprennent ce que les Esprits arriérés ne peuvent ni voir, ni entendre, ni sentir, ni comprendre. Le bonheur est en raison du progrès accompli ; de sorte que, de deux Esprits, l’un peut n’être pas aussi heureux que l’autre, uniquement parce qu’il n’est pas aussi avancé intellectuellement et moralement, sans qu’ils aient besoin d’être chacun dans un lieu distinct. Quoique étant à côté l’un de l’autre, l’un peut être dans les ténèbres, tandis que tout est resplendissant autour de l’autre, absolument comme pour un aveugle et un voyant qui se donnent la main ; l’un perçoit la lumière, qui ne fait aucune impression sur son voisin. Le bonheur des Esprits étant inhérent aux qualités qu’ils possèdent, ils le puisent partout où ils le trouvent, à la surface de la terre, au milieu des incarnés ou dans l’espace.
Ainsi, dans les premières phases de l’évolution, l’Esprit n’a presque aucun libre arbitre et il est souvent soumis au déterminisme. Manquant de capacités pour une bonne évaluation des choix, l’Esprit a un savoir ainsi qu’une expérience limitée. Sa volonté n’est pas très bien définie.
Ainsi, l’Esprit est mis devant des situations qu’il n’a pas choisies mais qui sont programmées par des guides spirituels afin de stimuler son développement intellectuel et moral.

On peut reconnaître, que le progrès des Esprits est lent parce qu’il dépend du libre-arbitre de chacun, du comment il profite ou non des expériences et du comment il réagit à ce qui se passe.
Le but final est la perfection, c’est-à-dire le développement de ses facultés dans le plus haut niveau qu’on puisse concevoir. Nous arriverons tous à cette perfection plus ou moins rapidement selon nos efforts personnels et c’est pour cette raison que j’adhère à une citation de Allan Kardec : Naitre, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi.»


La loi du progrès nous y pousse lentement sans jamais rétrograder puisque l’on ne peut perdre nos qualités et nos connaissances acquises. Tout ce qui nous hausse vers la lumière, nous hausse vers la liberté et celle-ci s’épanouit, pleine et entière, dans la vie supérieure. Dès que l’âme subit moins le poids des fatalités matérielles, elle s’élève davantage et se rapproche de la perfection.





Élevons-nous donc avec la conscience que nous serons libres, affranchis des chaînes de la fatalité et planant sur le monde par la supériorité des qualités acquises.



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