Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Fatalité, déterminisme et libre arbitre



la « Fatalité » n’existe pas si l’on considère la loi de liberté qui fait partie des lois divines .

Par fatalité nous entendons la prédétermination complète des évènements – le déterminisme de tous les évènements.

Il n’y a pas d’évènements dans notre vie qui se produise en dehors de notre volonté de notre libre choix spontané ou guidé.

 

TOUT CE QUI NOUS ARRIVE SUR TERRE N’EST QUE LA RÉSULTANTE DES CHOIX QUE L’ON A FAIT EN S’INCARNANT :

Ø    Le choix de la position que nous occupons dans le monde,

Ø    Le choix de l’existence comme épreuve (progrès) expiation (rémission) ou mission,

Ø    Le choix de notre corps physique avec ses limitations.  

 

La réincarnation et la pluralité des existences viennent nous expliquer et justifier les évènements qui se produisent dans notre vie depuis notre naissance jusqu’à la mort.

 

NOUS AVONS DONC LA LIBERTÉ AVANT DE NOUS RÉINCARNER :



¨           de choisir notre nouvelle existence :

Ø    choix du milieu familial ou social plus ou moins favorable : milieu aisé ou pauvre qui peut nous conduire à l’égoïsme ou à la délinquance ;

Ø    choix des circonstances des évènements : nous pouvons choisir des situations où nous subissons les conséquences de nos actes antérieurs (expiations), ou bien des épreuves mortelles pour nous faire prendre conscience de nos faiblesses et nous éveiller ;

Ø    choix de notre corps physique et de certaines maladies : corps malformé ou parfait, maladie grave ou sa guérison.



¨           de choisir nos épreuves :

Ces épreuves vont nous permettre de progresser en développant des qualités morales, en corrigeant des défauts.

Ø    cela peut être en subissant des injustices :

. Exploitation par son prochain, erreurs judiciaires

Ø    cela peut être en subissant des douleurs morales

. Pertes d’être chers, séparations douloureuses

Ø    cela peut être en subissant des souffrances physiques :

. Maladies, accidents…



¨           de choisir nos actions

Bien sûr nous avons la liberté de nos actes, notre libre arbitre, nous aurons donc :

Ø    la liberté d’agir ou de ne pas réagir devant une situation, un événement,

Ø    la liberté de céder ou de ne pas céder à nos mauvaises tendances, aux entraînements d’autrui, en choisissant la facilité, la vie dans la délinquance, ou en choisissant le travail sur soi-même,

Ø    la liberté d’accepter ou de refuser une situation qui va nous permettre de progresser ou pas,

Ø    la liberté de se résigner ou de se révolter devant une épreuve ou une injustice.

 

SELON LES CHOIX QUE NOUS FERONS, CELA POURRA NOUS CONDUIRE :

¨           Au suicide, à la vengeance, au crime, à la drogue, a la dépression…

¨           A la résignation, au progrès, à l’amélioration…



 

IL DÉPEND AUSSI DE NOTRE VOLONTÉ DE SUBIR L’INFLUENCE DES BONS OU DES MAUVAIS ESPRITS

Les esprits amis peuvent nous venir en aide, mais ils ne peuvent pas influencer notre volonté. Ils peuvent nous suggérer des précautions pour nous aider sur notre chemin.

Les esprits inférieurs peuvent par la peur nous effrayer, nous décourager, nous inquiéter, mais nous restons toujours maître de notre volonté.



 

LA FATALITÉ EXISTE DANS LES ÉPREUVES PHYSIQUES MAIS JAMAIS EN RELATION AVEC LES ÉPREUVES MORALES :

¨           Epreuves physiques :

Ø    un corps malformé ou parfait, une maladie grave ou sa guérison, une épreuve mortelle ; peuvent être fatals ;

Ø    un assassinat, une diffamation, une réconciliation, un don caritatif, un suicide ; ne peuvent pas être fatals ; car on peut toujours refuser d’aller jusqu’à l’acte de notre propre volonté.

¨           Epreuves morales :

Ø    trahison, dégoût, humiliation ; ne peuvent pas être fatals ; car on peut toujours accepter et profiter de cette expérience pour notre amélioration et notre progrès.

 

LES ESPRITS VIENNENT NOUS DIRE D’AUTRE PART QUE LE SEUL FAIT FATAL DE NOTRE VIE EST LA MORT :



Ø    Quelque soit le danger, si l’heure n’est pas venu nous y échapperons, mais quand l’heure est venue de partir, rien ne peut nous y soustraire 

Ø    La fatalité, véritablement, ne consiste que dans l’heure où vous devez apparaître et disparaître ici bas 

Ø    C’est dans la mort que l’homme est soumis d’une manière absolue à l’inexorable loi de la fatalité, car il ne peut échapper à l’arrêt qui fixe le terme de son existence, ni au genre de mort qui doit interrompre le cours de sa vie

 

Précisons par  :

Ø    qu’à l’exception du suicide, tous les cas de désincarnation sont déterminés avant par des forces spirituelles qui orientent l’activité de l’homme ;

Ø    que les esprits supérieurs peuvent aider à l’amélioration d’un malade et si c’est possible à sa guérison, mais il ne pourra pas modifier la loi des épreuves et des desseins des plans supérieurs dans le cas de la désincarnation.

 

NOUS ALLONS VOIR MAINTENANT QUE LA FATALITÉ EST RELATIVE ET QUE DÉTERMINISME ET LIBRE ARBITRE DÉPENDENT DE NOTRE ÉVOLUTION.

La part de déterminisme et de libre arbitre qui existe dans notre existence selon notre évolution.

Ø    Le déterminisme et le libre arbitre coexistent sur le chemin du destin, tous deux répondent à des déterminations divines basées sur la loi d’amour.

·        Il y a plus de déterminisme dans les bas niveaux de l’évolution,

·        Il y a plus de libre arbitre avec le développement des valeurs de l’éducation et de l’expérience.

Ø    A mesure que l’homme se responsabilise, il organise le déterminisme de son existence aggravant ou diminuent la rigueur de son épreuve afin de pouvoir s’élever.

 

Pour certaines épreuves on est incapable de choisir tout seul, car elles peuvent nous paraître insupportables (maladies physiques).

Le déterminisme s’exprime particulièrement dans le corps physique et dans les épreuves matérielles.

 

Par contre l’homme guide son libre arbitre dans le choix du chemin à poursuivre.

Ø    Par son évolution et avec son éducation, l’homme développe son libre arbitre au dépend du déterminisme.

 Dans toutes les situations l’homme éduqué est capable de reconnaître les épreuves qui découlent de la volonté de Dieu, à son bénéfice où celles qui découlent de son orgueil et de son égoïsme.

L’esprit qui a acquis certaines valeurs éducatives sera choisi pour une tâche déterminée auprès d’autres personnes en évolution (responsable d’entreprise, maître d’école, écrivain). Tous auront leurs parcelle d’indépendance pour leur tâche.

Ø    Dans ce cas l’homme le plus éduqué déterminera l’évolution des autres hommes.

Le déterminisme découle de la loi d’amour, lorsque l’homme la maîtrisera, il sera maître de son destin.

Dans toutes les situations, l’homme affronte des circonstances dues au déterminisme divin ou au déterminisme humain. L’homme doit choisir entre le bien définitif de tous ou la satisfaction transitoire de son « moi », renforçant la fraternité et la lumière ou aggravant son propre égoïsme.

 

Nous sommes responsables de notre évolution et de notre avenir.

Ø     si l’homme fait le mal, c’est qu’il a cédé à une mauvaise suggestion étrangère, elle lui en laisse la pleine responsabilité, puisqu’elle lui reconnaît le pouvoir de résister ou de lutter.

L’homme peut toujours résister aux influences occultes aussi bien que physiques, il le peut par sa volonté, en demandant la force nécessaire à Dieu et en réclamant l’assistance des bons esprits.

C’est ce que nous apprenons dans la prière, l’oraison dominicale « ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez nous du mal »

 

Les fautes que nous commettons ont leur origine dans l’imperfection de notre esprit, ce sont elles qui nous rendent faibles et plus accessible aux suggestions des esprits imparfaits.

 

 Questions/réponses avec un guide instructeur



1. Lorsqu’un danger imminent menace quelqu’un, est-ce un Esprit qui dirige le danger, et lorsqu’on y échappe, est-ce un autre Esprit qui le détourne ?

Rép. Lorsqu’un Esprit s’incarne, il choisit une épreuve ; en la choisissant il se fait une sorte de destin qu’il ne peut plus conjurer une fois qu’il s’y est soumis ; je parle des épreuves physiques. L’Esprit conservant son libre arbitre sur le bien et le mal, il est toujours le maître de supporter ou de repousser l’épreuve ; un bon Esprit, en le voyant faiblir, peut venir à son aide, mais ne peut influer sur lui de manière à maîtriser sa volonté. Un Esprit mauvais, c’est-à-dire inférieur, en lui montrant, en lui exagérant un péril physique, peut l’ébranler et l’effrayer, mais la volonté de l’Esprit incarné n’en reste pas moins libre de toute entrave.



2. Lorsqu’un homme est sur le point de périr par accident, il me semble que le libre arbitre n’y est pour rien. Je demande donc si c’est un mauvais Esprit qui provoque cet accident, qui en est en quelque sorte l’agent ; et, dans le cas où il se tire de péril, si un bon Esprit est venu à son aide.

Rép. Le bon Esprit ou le mauvais Esprit ne peut que suggérer des pensées bonnes ou mauvaises, selon sa nature. L’accident est marqué dans le destin de l’homme. Lorsque ta vie a été mise en péril, c’est un avertissement que toi-même as désiré, afin de te détourner du mal et de te rendre meilleur. Lorsque tu échappes à ce péril, encore sous l’influence du danger que tu as couru, tu songes plus ou moins fortement, selon l’action plus ou moins forte des bons Esprits, à devenir meilleur. Le mauvais Esprit survenant (je dis mauvais, sous-entendant le mal qui est encore en lui), tu penses que tu échapperas de même à d’autres dangers, et tu laisses de nouveau tes passions se déchaîner.



3. La fatalité qui semble présider aux destinées matérielles de notre vie serait donc encore l’effet de notre libre arbitre ?

Rép. Toi-même as choisi ton épreuve : plus elle est rude, mieux tu la supportes, plus tu t’élèves. Ceux-là qui passent leur vie dans l’abondance et le bonheur humain sont de lâches Esprits qui demeurent stationnaires. Ainsi le nombre des infortunés l’emporte de beaucoup sur celui des heureux de ce monde, attendu que les Esprits cherchent pour la plupart l’épreuve qui leur sera la plus fructueuse. Ils voient trop bien la futilité de vos grandeurs et de vos jouissances. D’ailleurs, la vie la plus heureuse est toujours agitée, toujours troublée, ne serait-ce que par l’absence de la douleur.



4.Je comprends parfaitement cette doctrine, mais cela ne nous explique pas si certains Esprits ont une action directe sur la cause matérielle de l’accident. Je suppose qu’au moment où un homme passe sur un pont, le pont s’écroule. Qui a poussé l’homme à passer sur ce pont ?

Rép. Lorsqu’un homme passe sur un pont qui doit se rompre, ce n’est pas un Esprit qui le pousse à passer sur ce pont, c’est l’instinct de sa destinée qui l’y porte.



5. Qui a fait rompre le pont ?

Rép. Les circonstances naturelles. La matière a en elle ses causes de destruction. Dans le cas dont il s’agit, l’Esprit, ayant besoin d’avoir recours à un élément étranger à sa nature pour mouvoir des forces matérielles, aura plutôt recours à l’intuition spirituelle. Ainsi tel pont devant se rompre, l’eau ayant disjoint les pierres qui le composent, la rouille ayant rongé les chaînes qui le suspendent, l’Esprit, dis-je, insinuera plutôt à l’homme de passer par ce pont que d’en faire rompre un autre sous ses pas. D’ailleurs, vous avez une preuve matérielle de ce que j’avance : quelque accident que ce soit arrive toujours naturellement, c’est-à-dire que des causes qui se lient l’une à l’autre l’ont amené insensiblement.



6. Prenons un autre cas où la destruction de la matière ne soit pas la cause de l’accident. Un homme mal intentionné tire sur moi, la balle m’effleure, elle ne m’atteint pas. Un Esprit bienveillant peut-il l’avoir détournée ? – Rép. Non.



7. Les Esprits peuvent-ils nous avertir directement d’un danger ? Voici un fait qui semblerait le confirmer : Une femme sortait de chez elle et suivait le boulevard. Une voix intime lui dit : Va-t’en ; retourne chez toi. Elle hésite. La même voix se fait entendre à plusieurs reprises ; alors elle revient sur ses pas ; mais, se ravisant, elle se dit : Qu’ai-je à faire chez moi ? j’en sors ; c’est sans doute un effet de mon imagination. Alors elle continue son chemin. A quelques pas de là une poutre que l’on sortait d’une maison la frappe à la tête et la renverse sans connaissance. Quelle était cette voix ? N’était-ce pas un pressentiment de ce qui allait arriver à cette femme ? – Rép. Celle de l’instinct ; d’ailleurs aucun pressentiment n’a de tels caractères : toujours ils sont vagues.



8. Qu’entendez-vous par la voix de l’instinct ?

– Rép. J’entends que l’Esprit, avant de s’incarner, a connaissance de toutes les phases de son existence ; lorsque celles-ci ont un caractère saillant, il en conserve une sorte d’impression dans son for intérieur, et cette impression, se réveillant quand le moment approche, devient pressentiment.



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