Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Magnétisme, hypnotisme, dédoublement

QUESTIONS/REPONSES

Quelle est votre définition du magnétisme ?

Le magnétisme est une émanation fluidique projetée par le magnétiseur sur un sujet, c’est-à-dire sur un être assez sensible pour absorber ce fluide et subir son influence. Dès lors, le magnétiseur peut employer son fluide, soit comme force dynamique récupératrice, soit comme agent guérisseur, soit comme moteur cérébral destiné à influencer le cerveau du sujet, à lui communiquer ainsi des sensations fictives, des suggestions de toutes sortes, ou, encore, à produire chez lui une extériorisation capable de séparer suffisamment l’esprit du corps physique pour rendre ce dernier insensible à la souffrance.

Est-il vrai que la force magnétique humaine n’a pas été prouvée ?

Si, elle a été prouvée par toutes les expériences d’extériorisation auxquelles on se livre depuis tant d’années : extériorisation de la sensibilité, de la motricité, etc.

Quelle différence y a-t-il entre un être magnétisé et un être en transe ?

Etre en transe, c’est être possédé ou être fluidifié par un Esprit, mis en état de nonchalance, mais non extériorisé par des pratiques magnétiques. Le médium en transe pénètre chez nous, peut nous voir, nous entendre, nous recevoir pendant les incarnations, nous assimiler à lui dans l’écriture mais il ne se met en rapport avec rien de ce qui est terrestre, ni avec les êtres incarnés. Le sujet magnétisé, lui, ne pénètre pas chez nous, ne nous voit pas, ou, s’il voit, ce sera, par ordre du magnétiseur, et il verra en hallucination ce que le magnétiseur lui ordonnera de voir il n’aura pas de révélations de l’au-delà, il n’écrira pas médianimiquement, il ne sera capable d’aucun fait réellement spirite, il pourra aller voir à distance, retrouver un objet perdu, etc., mais il ne verra pas un Esprit, et ne recevra pas de communications. Résumons donc, et séparons bien ces deux états très différents. Etat de transe : La communication avec les Esprits. Etat magnétique : la communication avec les vivants et le magnétiseur, et, aussi, état provoquant la caricature du spiritisme ; l’imitation des faits spirites par la suggestion et l’hallucination. Les ergoteurs croient que l’état de transe et le magnétisme sont la même chose et que l’état de transe est un état magnétique d’autosuggestion, vous comprenez qu’il est inutile de lutter avec ces gens-là : ils n’y connaissent rien et confondent tout.

Chacun peut-il être magnétiseur ou magnétisé ?

Chacun a du fluide, mais encore faut-il que ce fluide soit assez condensé pour affecter un sujet s’il s’évapore en fumée, il ne magnétisera jamais personne. Pour ceux qui, bien que magnétiseurs peuvent 62 être magnétisés, il s’agit de trouver plus fort que soit, c’est-à-dire que ceux qui peuvent magnétiser, s’ils peuvent aussi être magnétisés, ont besoin, pour cela, de trouver plus puissants magnétiseurs qu’ils ne le sont eux-mêmes.

Un être humain peut-il être à la fois magnétiseur et médium ?

Les magnétiseurs sont rarement médiums. Ils apportent, dans les séances, un contingent de fluides pouvant être absorbés par le médium pour réparer ses pertes, et ces fluides seront transformés dans le médium comme dans un alambic, et resservis après sous forme de fluide médianimique, mais, par son seul fluide non transformé, le magnétiseur ne pourrait obtenir aucun phénomène.

Un médium guérisseur n’est pas un magnétiseur ?

Non, c’est un médium. Un magnétiseur n’est pas un médium, parce qu’il n’est pas pénétrable.

Est-il bien vrai que la force magnétique soit le meilleur agent curateur de la maladie, qui est un déséquilibre des forces ?

Oui, c’est vrai. Le magnétisme est une force saine ajoutée à la force perturbée — il est, en somme, la vague qui fait monter la marée, la poussée généreuse qui, en s’imposant, chasse les impuretés du sang ou les microbes de l’organisme vers une sorte de voirie que sont les éliminations de toute nature. Lorsque la force vitale est altérée ou amoindrie, le courant devient insuffisant, et les scories, les microbes de l’organisme, non délogés, s’installent et forment un foyer d’infection. Il suffit, à ce moment-là, d’avoir recours à une généreuse poussée pour anéantir ces foyers, et, en les désagrégeant, jeter au dehors ces scories, tout comme la poussée d’eau mise en œuvre pour l’assainissement du ruisseau a bientôt fait d’en rétablir la propreté.

Lombroso a-t-il raison de soutenir que les différentes maladies devraient être réduites à une seule, et qu’avec le magnétisme on pourrait les guérir toutes ?

C’est exagéré. On devrait dire ceci : On guérit soixante pour cent des maladies nerveuses par le magnétisme chez des individus de n’importe quel ordre, et quatre-vingts pour cent des maladies quelconques sur les nerveux et les sujets. Quant aux gens non sujets, il est impossible de guérir la plupart des maladies non nerveuses chez eux.

La suggestion à l’état de veille est-elle vraiment possible ?

Oui, parfaitement. Seulement, il faut que cela se fasse sur des sujets préparés.

Sur des hystériques ?

Oui. Cela se fait surtout en médecine, parce que, en mettant la main sur la tête du sujet ou en lui tenant les mains, vous vous mettez en communication directe avec lui, et, comme c’est un malade, son système nerveux sera plus faible que celui du magnétiseur qui, alors, sans l’endormir, pourra lui parler à haute voix et lui faire oublier son mal ou lui ordonner de ne plus l’avoir.

Approuvez-vous, en dehors des cas médicaux, les merveilles de suggestion que font les magnétiseurs ?

Non. Je n’approuve pas du tout la suggestion parce que, par là, on détruit la charpente du libre-arbitre ; on ploie la volonté du sujet à sa direction, à son commandement, on se l’approprie, et, par conséquent, on en vole au sujet la véritable propriété. Le sujet ainsi entraîné à vouloir mécaniquement ce que voudra son magnétiseur, finira par perdre toute initiative, par ne plus pouvoir prendre une décision saine, et, non seulement il aura besoin du commandement obligatoire, mais encore, par une certaine force impulsive, il sera entraîné à subir tous les commandements d’autrui, recherchant d’instinct l’appoint de volonté qui lui manque, et le puisant dans tout être normal qui saura lui parler avec autorité et persuasion.  Je n’admets la suggestion que dans le cas de maladie mentale où, précisément, le sujet a perdu sa faculté de vouloir et de se gouverner, mais, dans ce cas, le magnétiseur devra lui suggérer de prendre de l’énergie, et, ensuite, le laisser agir par cette énergie suggérée. De cette façon, peu à peu, il reprendra l’habitude d’exercer sa faculté active de volonté, et cette faculté, étant exercée, reprendra toute sa vitalité. Si l’on soignait psychiquement les fous, si les soins étaient donnés par des médecins spirites, on trouverait souvent le moyen de les guérir en les débarrassant d’une obsession, ou en appelant sur eux une intervention extra-terrestre.

Les ergoteurs demandent comment, avec ces théories, j’explique qu’un homme possède un esprit sain puisse perdre la raison par suite d’une émotion violente ou d’un choc sur le crâne ? Qu’y a-t-il d’étonnant à cela ?

Le cerveau, c’est l’instrument dont vous vous servez pour donner libre cours aux pensées de l’âme si cet instrument est abîmé, impossible de s’en servir. Si votre piano est désaccordé, pourrez-vous encore jouer des choses harmonieuses ? Vous n’aurez pas perdu vos facultés, mais l’instrument n’obéira plus. Pour prendre un exemple plus prosaïque, croyez-vous que l’ébéniste qui a cassé plusieurs dents de la scie, fera une entaille nette et bien tranchée ? Non, n’est-ce pas ? Pourquoi donc exigez-vous que l’âme incarnée, qui ne peut se manifester que par le corps physique qui lui est dévolu, obtienne les mêmes résultats si ce corps est détraqué ?  Pourrait-on vraiment faire commettre un crime par suggestion hypnotique ? Si le sujet est un être honnête, moral et bon, il est impossible de lui faire commettre un crime, mais il faut avouer que beaucoup d’êtres réputés honorable ne sont que par l’éducation, la déduction, ou la crainte. Or, je crois que si ces derniers se trouvent posséder des facultés de sujet, il est très facile, en prenant un peu sur leur volonté et sur les convictions résultant de l’éducation, de les faire retourner à l’état impulsif qui n’a été réformé que par cette même éducation, et, dans ce cas, ils peuvent devenir criminels. On ne pourrait pas, en général, faire commettre un crime à quelqu’un qui serait incapable d’avoir une semblable idée à l’état de veille cependant, il y a quelques exceptions parmi les sujets extrasensibles : ceux-là sont la chose de leur magnétiseur et obéissent.

Que répondre aux ergoteurs quand ils parlent du cas bien connu dans lequel « un médium sujet à qui, pendant son sommeil, on fait croire qu’un de ses parents est mort, se met, aussitôt réveillé, à écrire une prétendue communication de ce décédé vivant ? »

On peut répondre que le grand tort de tous ces chercheurs est la tendance à la fabrication ; ce sont ni plus ni moins que des faux-monnayeurs. Au lieu de chercher le médium bien personnel, natif, n’ayant aucun entraînement magnétique dans son passé, et d’assister, en spectateurs et contrôleurs, à ce qui va arriver, en acceptant les phénomènes tels qu’ils peuvent se produire, ils ne songent qu’à une chose: prouver que leur volonté est seule en jeu, et que le médium est un outil dans leurs mains. Pour obtenir cela, ils sont forcés de rechercher, non pas le médium qui pourrait leur donner d’excellents phénomènes, mais un sujet dont l’extériorisation s’opère sous l’influence magnétique au lieu d’être produite par les Esprits. Il n’est pas étonnant qu’après avoir été suggestionné, le sujet obéisse à la suggestion. C’est une expérience fréquemment réussie que celle qui consiste à dire à un sujet endormi : « Vous êtes telle ou telle personne et vous vous en souviendrez au réveil. » En effet, en se réveillant, le sujet prend l’attitude de la personne suggérée, ses paroles, et se croit passer dans un autre corps. L’expérience dont il est question ne diffère presque pas de celle que je viens de citer : on dit à un sujet que telle personne est mourante ou morte, puis on l’éveille après avoir bien établi la suggestion on a donc créé en son inconscient toute une histoire de mort qui est prête à se traduire par l’expérience qu’on réclamera du sujet. La somnambule, en effet, une fois réveillée, est priée de prendre le crayon pour obtenir une communication. Pour cela, elle va se recueillir, se mettre dans l’état mixte réclamé, et cet état ne sera autre que celui qu’elle vient de quitter, avec cette différence que, la première fois, elle y aura été placée par le magnétiseur et que, la seconde fois, c’est par autosuggestion qu’elle y revient. Il n’est donc pas 64 étonnant qu’elle y rencontre une image astrale qui va fournir la communication. Inutile de lui demander autre chose, elle ne pourrait la donner. Son extériorisation a suivi le même chemin et s’est arrêtée au même point où on l’a fixée dans l’expérience magnétique. Ce sont bien, en effet, les visions de l’inconscient qui ont parlé, et il n’y a là aucun phénomène spirite. Mais il n’en est pas de même quand il s’agit des médiums, et, ceux-ci, moins on les magnétise, moins on risque de peupler leur inconscient de fantômes et d’idées qui peuvent, un jour ou l’autre, réapparaître sous forme de communications, et être tout à fait erronés.

Que faut-il penser de l’envoûtement et comment cela se produit-il ?

Par le magnétisme. Les envoûteurs n’étaient autres que des magnétiseurs, et le magnétisme est vieux comme le monde. Il était très connu des anciens, qui le cultivaient et s’en servaient comme d’une force naturelle faisant partie intégrale de l’être humain. C’est par déduction qu’ils avaient trouvé l’envoûtement. Puis, dans la suite, on a interdit les pratiques de magie, on a con sidéré les magnétiseurs comme des sorciers et on les a brûlés tant qu’on a pu, sans se douter qu’on n’en détruirait pas la race, puisqu’il s’agit d’une faculté que tout le monde possède à un degré plus ou moins grand. Plus tard, on a oublié ce sens mystérieux, et, lorsque les nouveaux essais magnétiques out été faits, on l’a nié, comme il arrive toujours lorsqu’on se trouve en présence d’une découverte qui paraît nouvelle. Enfin, la science s’en est occupée, a cherché, et, maintenant, le magnétisme est devenu scientifique et l’envoûtement a reparu aussi mais beaucoup de gens le considèrent comme une nouveauté ou comme n’existant pas, alors que c’est une des formes du magnétisme.

Cette force me parait être une arme terrible entre les mains de celui qui la possède ?

Ceci est très exagéré. D’abord, on ne peut envoûter les gens que quand on les a soumis à son magnétisme et quand on possède des cheveux à eux ou quelque autre partie de leur sensibilité, et, ensuite, il faut avoir affaire à des sujets. Il faut les avoir magnétisés d’abord avec leur volonté, c’est-à-dire eux le sachant et le voulant. Si l’on veut faire du mal et que cela ne réussisse pas, l’effet produit est celui d’une balle qui ricoche, et le mal revient sur l’envoûteur. Celui-ci a projeté une force mauvaise avec violence, et, si cette force manque son but, il faut qu’elle revienne d’où elle est partie. Si l’être envoûté est protégé par des forces bienfaisantes, ces forces font l’effet d’un corps dur sur lequel rebondit le projectile pour se rejeter sur l’envoyeur.

Si c’est pour le bien que le magnétiseur agit, les fluides arrivent à destination ?

Oui ou, si cela n’arrive pas, cela ne blesse pas.

Que se passe-t-il quand un magnétiseur fait des expériences de désagrégation et fait sortir le corps astral du corps matériel du sujet ?

Le phénomène se produit de plusieurs façons : il y a les faits d’animisme où le corps astral sort tout seul du corps matériel, avec la seule impulsion donnée par la volonté du médium ceci, c’est le cas le plus rare. Ensuite vient le cas où le médium s’extériorise sous l’action magnétique du magnétiseur seul. Puis, enfin, le cas du magnétiseur ne pouvant agir seul et étant obligé d’accepter notre aide. Ceci vous donne la progression des états :

1°, le sujet pouvant s’extérioriser seul ;

2°, le sujet ne pouvant s’extérioriser que sous l’action magnétique d’un incarné,

et 3°, le sujet étant obligé d’avoir recours à deux forces: une qui le fait sortir de chez lui, et une autre qui vient lui faire faire la moitié du chemin. Mais, telles qu’elles sont faites, ces expériences d’extériorisation ne prouvent que l’existence d’une personnalité autre que la chair. Il faudrait que ceux qui les font cherchent où cela peut aboutir et quelle en est la cause.

Est-ce que ce qui est vrai du magnétisme l’est aussi de l’hypnotisme ?

Oui, c’est une façon différente de procéder pour arriver au même résultat : le sommeil. Mais on peut dire que l’hypnotisme est une contrefaçon du magnétisme. Dans le magnétisme, on ouvre la porte ; dans l’hypnotisme, on l’enfonce.

Que faut-il dire à ceux qui nient le fluide et attribuent tout à la suggestion ?

Sans fluide, il n’y aurait même pas de suggestion, car il faut un agent conducteur pour porter au cerveau les ordres, et, cet agent, c’est toujours le fluide.

Est-il vrai que les progrès merveilleux de l’hypnotisme sont, si on y songe bien, de nature à combattre le courant spirituel ?

A cela je ne puis répondre que par ces mots : tout peut s’imiter par le magnétisme puisque l’agent, c’est le magnétisme seulement, si ce dernier manque, il faudra bien conclure que le moteur est ailleurs.

Est-il possible que les expériences de M. de Rochas aient convaincu des matérialistes ? (*)

Oui, car elles sont la preuve d’une force en dehors des sens matériels, et amènent vers le dédoublement, d’abord, et, de là, vers la possibilité d’un concours extra-terrestre. Pour beaucoup de gens, cela a une grande valeur, car, en démontrant la dualité de l’être humain, on oriente tout doucement la croyance vers un corps fluidique qui subsiste par delà la tombe. Ces expériences ne peuvent rien quand aux vies successives, mais elles prouvent le corps fluidique, son action complètement indépendante de celle du corps matériel, et, enfin, la possibilité d’une semblable intervention émanant du corps fluidique d’un Esprit.

Un magnétiseur peut-il vraiment faire revivre à un sujet ses vies antérieures par le magnétisme ?

Non, c’est de la suggestion magnétique et pas autre chose, car, d’après la logique de ce que je vous ai souvent dit, plus un sujet est travaillé par son magnétiseur, moins il est accessible aux Esprits. Si un sujet est absorbé par les fluides du magnétiseur, s’il obéit à sa suggestion, il est arraché à l’ambiance spirituelle, car, cette ambiance spirituelle, le magnétiseur anti-spirite se refuse à y croire, et il ne pourrait logiquement reporter son sujet dans un au-de1à problématique pour lui. Reporter une personne à ses existences antérieures, c’est la replonger dans le monde des Esprits : c’est bien du spiritisme, car, sans Esprits, point de vies antérieures, point d’au-delà, rien que la terre et les humains. Si quelques magnétiseurs réussissent cette expérience, vous pouvez en conclure deux choses: d’abord, que le sujet est également médium, et, ensuite, que les magnétiseurs sont spirites sans le vouloir et sans le savoir, puisque le fait de renvoyer un sujet à ses existences passées prouve qu’on croit à la réincarnation, et, par conséquent, au spiritisme. Le magnétiseur anti-spirite s’imagine régner en maître, écartant toute influence extra-terrestre, et se plaît à croire à son unique puissance, alors qu’il est si peu de chose comparativement à ce que nous sommes pour les incarnés. 

Quelle différence y a-t-il entre l’extériorisation et le dédoublement ?

L’un est une des formes de l’autre ; ce sont deux choses différentes parfois, et, quelquefois, l’une dérive de l’autre. L’extériorisation est la sortie des forces fluidiques, mais pas jusqu’à la période de dédoublement. Toutes les fois que vous obtenez un phénomène de médiumnité à effets physiques, il y a extériorisation, et, si le phénomène peut se produire sans contact, à des distances variées plus ou moins considérables, il y a dédoublement, à moins qu’il n’y ait le concours d’un esprit. En somme, on extériorise son fluide, on le prête aux entités de l’espace pour produire les phénomènes de médiumnité, on se dédouble pour agir par la sortie du périsprit, dont l’action se produit sous la direction de la volonté soit d’un magnétiseur, soit d’un Esprit, soit du sujet lui-même. L’extériorisation donne les phénomènes spirites quand il y a là un Esprit, et les phénomènes de force psychique avec contact quand il n’y en a pas, le dédoublement se passe d’Esprit.

C’est donc plutôt le dédoublement qui est de l’animisme ?

C’est le dédoublement, mais, dans l’extériorisation, il y a parfois de l’animisme par exemple si vous avez des balancements de table qui ne donnent rien d’intelligent ou qui reflètent exactement la pensée des opérateurs.

Qu’est-ce positivement que le double ?

Le double est l’enveloppe du périsprit, et les deux sont inséparables pendant la vie, puisqu’il n’y a pas de manifestation du double sans périsprit. Il faut appliquer le nom de doubles aux vivants et celui de fantômes aux désincarnés, car c’est le seul moyen d’éviter la confusion.

Les rayons N, dont bien des savants mettent l’existence en doute, sont-ils dûs à la surface brillante de notre double ?

Oui. C’est pourquoi ils ne sont pas perceptibles pour tout le monde. Il faut être médium pour les voir. La vue médianimique est très subtile et pénètre ce qui est invisible pour la majorité. Ces rayons seront réétudiés de nouveau et on finira par les rendre généralement visibles ; cela se rattache à de nouvelles découvertes sur la lumière. Chacun émet de ces rayons, plus ou moins brillants selon l’avancement.

 

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