Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Extériorisation, sommeil, rêves, somnambulisme

QUESTIONS/REPONSES

Le sommeil est-il un état médianimique ?

Oui, le sommeil paraît être une des conditions médianimiques et, par le fait, il entre pour beaucoup dans les phénomènes, puisque, dans bien des cas, il favorise les expériences de vue Supraterrestre.
Il y a trois sortes de sommeil : le sommeil naturel, souvent visité par des rêves qui véhiculent l’esprit vers des sphères cachées à la vue des terriens, le sommeil magnétique, provoqué par des influences d’êtres incarnés s’imposant à des médiums, et le sommeil somnambulique qui est dû à l’action magnétique des Esprits sur des médiums encore plus sensibles. La différence entre celui qui dort d’un sommeil naturel et celui qui dort d’un sommeil magnétique est que le premier s’endort seul, tandis que le second est endormi par un magnétiseur ou par un Esprit.

Peut-on vraiment dire que «tandis que les organes de la vie de relation sont frappés d’une sorte de paralysie pendant la période de sommeil, ceux de la vie intérieure non seulement continuent d’agir, mais encore jouissent, en général, d’une plus grande énergie que dans
l’état de veille, et que c’est ainsi que, par exemple, toutes les fractures, luxations, etc., se guérissent plus vite sous l’influence du sommeil » ?

C’est exact, et c’est aussi pourquoi tes malades vont mieux le matin que le soir, pourvu qu’ils
aient dormi. Pendant ce temps, le périsprit, plus dégagé, travaille à la régénération du corps physique dont toutes les fonctions sont endormies, ce qui diminue beaucoup l’action mauvaise. Un corps malade a de mauvaises fonctions, et plus il fonctionne, plus il produit le malaise ; il est donc naturel que, s’il est diminué par le sommeil, sa production anéantie puisse être compensée par l’œuvre périspritale.

Comment se fait-il alors qu’on meure plus le matin que le soir ?


Si le malade est au bout de sa vie il meurt le matin parce que, pendant le sommeil, le périsprit a accompli sa dernière œuvre bienfaisante en délivrant l’âme, et en profitant de l’absence des forces physiques pour empêcher le corps de retenir, dans son enveloppe usée et malsaine, une âme dont il est indigne.

Il est donc vrai que le sommeil est un état essentiellement actif ?

Oui, très vrai.  Est-ce dans l’état de rêve que vous nous emmenez, puisque vous dites que, la nuit,
nous allons dans vos sphères ? Oui. Mais, dans le cas de rêves absurdes, on n’est sûrement pas près de vous ? Au contraire, c’est précisément parce qu’on est auprès de nous que les rêves sont absurdes.

Comment peut-on rêver tout en n’étant pas là ?

C’est le cerveau qui continue à travailler sous la seule impulsion des nerfs et sans direction intelligente. De même, un véhicule lancé toute vapeur subit l’impulsion qui lui a été donnée, même quand le mécanicien est rejeté hors de sa machine ; mais, alors, cette impulsion n’est qu’une vigueur sans discernement. Votre âme s’en va, mais elle reste attachée à votre corps, sans quoi votre vie serait coupée. De sorte qu’ on est là et pas là ? L’Ame est vers nous,
mais elle conserve un fil conducteur qui la relie au cerveau, et cette communication lui permet de faire jouer le cerveau qui, alors, distille, sous cette impulsion, les souvenirs, les  préoccupations de la journée. Il agit ainsi sans suite d’idées, puisque son moteur est loin, mais il agit quand même en produisant les images qu’il a emmagasinées pendant le jour. Seulement, ces images, qui ne sont pas classées puisque la direction manque, sortent de là pêle-mêle et incohérentes. Quelquefois, dans les rêves significatifs, par faveur, l’âme rapporte au périsprit (mémoire) les souvenirs.

Arrive-t-il que, dans un bon sommeil, on ne rêve pas parce que l’âme est tout à fait partie et que le cerveau n’enregistre rien ?

Oui. 

Alors, rêver indique un mauvais sommeil, et est, en somme, une mauvaise chose ?

Oui, sauf les cas de faveur. Voici une petite théorie des différents rêves : Certains rêves ne sont dus qu’à des circonstances purement physiques, digestion ou position défavorable causant un trouble nerveux et, par conséquent, cérébral. Vient ensuite le rêve incompréhensible auquel l’inconscient participe largement. Il est fait de bribes restées dans le cerveau et qui, n’étant plus dirigées et groupées par l’âme absente, ne forment plus que des images incohérentes puisées dans les préoccupations latentes, dans les choses perçues consciemment ou inconsciemment et surgissent sous des formes diverses, souvent motivées par telle ou telle sensation du corps matériel. Le rêve médianimique est celui qui emporte l’âme assez haut pour lui permettre de converser avec les Esprits car, dans le cas précédent, l’âme, quoique absente du corps, n’est cependant pas chez nous, mais se repose dans une zone inconsciente qui sert de frontière entre votre monde et le nôtre, et c’est pourquoi elle n’est pas assez haut pour converser avec nous, bien qu’elle ne puisse rien diriger de ce qui se passe dans le domaine du rêve actuel. Quant au rêve somnambulique, à proprement parler, ce n’est qu’une variante du rêve médianimique puisque l’âme peut, dans les deux cas, s’éloigner assez du corps matériel pour supprimer toute production cérébrale, et centraliser ses forces soit pour un voyage dans l’au-delà, soit pour franchir de grandes distances terrestres. C’est ainsi que naissent les rêves prémonitoires qui vont puiser dans l’au-delà des informations sur un avenir qui y est inscrit, et qu’ont lieu également les rêves vrais somnambuliques par lesquels l’âme se transporté au loin pour voir ce qui se passe en d’autres
points du globe. Les rêves prémonitoires sont quelquefois symboliques. Si l’on désire s’instruire par eux, il faut les noter avec soin, chercher le côté symbolique, puis faire très attention aux événements de sa propre vie. Au bout de quelques mois on aura déjà un certain nombre de points de repère et on saura que tel rêve signifie telle chose, ce qui permettra d’interpréter le rêve sûrement la première fois que les mêmes images entreront de nouveau dans le rêve de la nuit.


Pourquoi dites-vous les rêves vrais somnambuliques ?

Parce qu’un rêve somnambulique peut s’égarer en route, suivre une piste, puis s’en trouver détourné par une influence étrangère ou une fantaisie de l’âme vagabonde, et, finalement,
cette âme peut rapporter des renseignements erronés, parce qu’il y aura eu une confusion entre plusieurs choses qu’elle aura remarquées pendant son absence. C’set ce qui fait que toutes les somnambules ne donnent pas des informations vraies et qu’elles sont irrégulières dans la justesse de leurs visions. 

Comment définissez-vous le somnambulisme ?


Le somnambulisme est une désincarnation momentanée et partielle, mais aidée souvent du plus au moins. En général, lorsqu’un somnambule est endormi et que son périsprit est parti, un désincarné prend la place restée libre et parle, si on lui adresse des questions.

Pourquoi les somnambules peuvent-ils mieux dire ce que le consultant sait que ce qu’il ne sait pas ? 

Parce qu’ils peuvent lire dans la pensée du consultant. Le somnambule peut se transporter à distance pour lui il n’y a pas de murs mais il lui est encore plus aisé de lire dans la pensée d’une personne présente que dans celle d’une absente.

L’âme du somnambule est elle-même comme un Esprit dégagé ?

Oui, c’est cela. Un somnambule parle par son Esprit-guide ou par sa propre âme extériorisée par le somnambulisme et qui se trouve libre d’aller voir et de répondre. Ce n’est pas un inconscient stupide, c’est une âme dégagée et plus intelligente que l’âme enchaînée par l’état normal terrestre.

Elle peut parler elle-même ?

Oui, elle voit et n’a pas toujours besoin d’une incarnation d’Esprit. Elle reste en
partie dans le corps par le périsprit qui, lui, demeure ainsi en relation avec les deux : l’âme et le corps. Quelquefois les somnambules sont des sensitives qui ressentent les fluides et en déduisent le caractère ; d’autres fois, elles sont aidées par un Esprit.

D’où vient que les somnambules sont plus adroits, par exemple quand ils se promènent sur le rebord d’un toit, que les hommes éveillés ?

Le somnambule agit avec sa nature extra-terrestre, et ce qui donne des frayeurs ou des
vertiges à l’état de veille, c’est le système nerveux et le cerveau or, lorsque ce dernier est endormi, le somnambule ne reçoit plus les émotions ni les peurs, et il se conduit simplement avec sa raison et sa science extra-terrestre, débarrassées des entraves de la chair.

Et pourquoi les somnambules qui quittent leur lit vont-ils toujours dans des endroits élevés ?


Cela s’explique par les fluides attractifs, le somnambule éprouvant, dans ses accès, le désir de fuir la matière et de retourner à l’au-delà en s’éloignant de la terre le plus possible. Cette terre est si peu votre amie que, dès que le rêve ou tout autre phénomène libérant partiellement votre âme, arrive à se produire, vous cherchez à la quitter. Ceci vous explique pourquoi il vaut mieux ne pas se souvenir de l’au-delà pendant la vie, car vous venez sur terre pour accomplir une tâche, pour vous intéresser à ce monde, et il ne faut pas que le désir trop vif de partir vous fasse négliger ce devoir. Mais vous pouvez embellir votre existence par l’espoir de retrouver toutes les joies que vous avez quittées pour un temps, et c’est la seule consolation qui puisse vous être offerte. Ne regardez donc pas cette nuit qui environne tous les êtres souffrants de leur exil. Regardez plus haut et plus loin, l’horizon vous semblera éclairé d’une lueur d’espoir et de bonheur, puisque vous regarderez vers nous.

Photo de TEP RO sur Pexels.com


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