Nous sommes confrontés tous les jours à la mort que ce soit celle de nos proches, celles tragiques et douloureuses qui frappent des populations entières, des morts relayées par nos médias avec leur lot d’images parfois très violentes.
Si la mort est médiatisée, banalisée parfois comme elle ne l’a jamais été, pour autant sur ce qu’il advient après, il y a encore beaucoup d’interrogations mais aussi de craintes. Par le passé
pour diverses raisons (maladies, épidémies, misère, conflits guerriers), l’espérance de vie était très courte ; la mort rôdait en permanence, liée à un quotidien difficile et périlleux ; elle
s’étalait au grand jour. De nombreux progrès ont été réalisés, des maladies ont été soignées, des épidémies enrayées, des conflits moins généralisés sur toute la planète, ont conduit à
entrevoir la mort comme un échec, en tous cas une échéance que d’aucuns voudraient voir s’éloigner le plus possible, rêvant pour certains de vivre plusieurs siècles, ce qui n’est pas possible pour un habitant de la Terre.
Ainsi, nul n’échappe à la mort qu’elle soit prématurée ou non, quels que soient les progrès envisagés dans différentes disciplines, cette échéance est inéluctable.
La mort est entrevue différemment selon les époques, les croyances ; les rituels qui l’accompagnent varient en fonction des préceptes religieux, des coutumes.
Dans nos sociétés occidentales largement influencées par des concepts judéo-chrétiens, la mort a été pendant longtemps l’objet de crainte du jugement d’un créateur qui, selon les
mérites, accorde une félicité éternelle ou au contraire de lourds châtiments pour les pécheurs. Et si une partie importante des humains en raison de leur appartenance à une religion croient en l’immortalité de l’âme et à une forme de vie après la mort, pour autant le passage vers cette fin terrestre est mal connu et souvent source d’appréhensions et de craintes.
La spiritualité nous éclaire sur ce qu’est réellement la mort, la dépouillant de ses aspects morbides et parfois terrifiants pour nous faire comprendre ce que nous sommes vraiment.
Que devient l’âme à l’instant de la mort ? : Elle redevient esprit, c’est-à-dire qu’elle rentre dans le monde des esprits qu’elle avait quitté momentanément. Nous sommes avant tout des esprits qui vivons une expérience ponctuelle dans la chair. Créé simple et ignorant par la puissance créatrice divine, l’esprit doit vivre un certain nombre d’expériences incarnées dans la chair pour avancer vers la perfection. À chaque incarnation, il se construit une nouvelle enveloppe charnelle adaptée aux conditions de vie de la planète à partir du matériau génétique de ses parents. À la fin de sa vie, il quitte cette enveloppe provisoire pour retrouver sa vraie nature, sa nature spirituelle, ce qu’il deviendra définitivement à l’issue de son parcours dans la matière lorsqu’il n’aura plus besoin de s’incarner pour évoluer. Ainsi donc la vie incarnée n’est pas le milieu naturel de l’esprit qui, avant tout, est destiné à vivre dans l’éther. La mort n’est que la fin d’une expérience ponctuelle qu’il ne faut pas redouter mais comprendre afin de mieux préparer cette échéance incontournable que nous avons déjà vécue et que nous revivrons encore dans des existences futures.
Mourir, c’est quitter l’ombre pour aller dans la lumière, c’est la séparation de l’âme d’avec le corps physique, l’esprit étant accompagné de son élément de semi-matière, le périsprit. Après la mort, l’âme ne rejoint pas un grand tout spirituel comme le prônent certains. Elle conserve son individualité, sa personnalité assumant en cela la responsabilité de ses actes terrestres.
Le mouvement circulaire de forme elliptique est le mouvement initial de la vie terrienne. L’acide désoxyribonucléique (ADN) dans sa forme hélicoïdale, rappelle ce mouvement. Lorsqu’un être humain meurt, il retrouve la forme, le principe initial de la vie ; en fait, il retrouve ce mouvement circulaire. Un arrêt du cœur provoque toujours l’impression d’une chute. Cette chute est ressentie, par tous les esprits quels qu’ils soient, au moment de la mort qui correspond dans vos sociétés modernes à l’électroencéphalogramme plat. Cette chute sera suivie d’un mouvement circulaire en forme de descente qui cessera dans un temps relatif selon l’entité. La fin de ce mouvement se traduit par la rencontre d’un tunnel long et étroit, éclairé par une lueur jaunâtre semblable à celle que pourrait produire l’électricité. Certains esprits pénètrent ce tunnel, d’autres non. Lorsque le tunnel est pénétré, il débouche sur une couleur bleuâtre semblable à un ciel d’azur. Ce ciel d’azur est là, devant l’esprit qui le regarde dans la certitude de retrouver par attirance ceux qu’il a aimés et la plupart du temps son guide.
L’APPROCHE DE LA MORT
Cette description correspond aux témoignages de personnes qui ont approché la mort dans des expériences de mort imminente ou NDE. Les études consignées par le docteur Raymond Moody puis par d’autres chercheurs, parmi lesquels Kenneth Ring, Michael Sabom, Pim van Lommel, etc., aboutissent aux mêmes constats. Les personnes témoignent toutes de la lumière qu’elles entrevoient, du tunnel qui se profile devant eux, du panorama de la vie qui défile, de la vision de proches prédécédés et surtout du sentiment de calme, de paix et de bonheur, ressenti hors des lourdeurs de la matière. Ainsi, la proximité de la mort a pu être appréhendée grâce aux progrès scientifiques et médicaux, mais de tous temps des mourants ont donné une description de ce qu’ils entrevoyaient dans leurs ultimes moments. Ernest Bozzano a étudié et consigné dans plusieurs ouvrages les témoignages de mourants et de proches. Ses observations convergent avec ce que les expériences modernes de mort imminente ont démontré. Plusieurs déclarations concernent des blessés graves de la Première Guerre mondiale. Ainsi, un soldat blessé et rendu aveugle par ses blessures, décrira avec force détails, malgré sa cécité, ce qu’il a entrevu lors de son approche de l’au-delà (Lumière intense, parents décédés). Un autre exemple fait état de la sérénité de certaines personnes dans ces instants ultimes. Cela se passe en Californie en 1887 : c’est le témoignage d’un médecin appelé au chevet d‘une amie atteinte d’une maladie grave qui en connait l’issue fatale et imminente. Elle fait venir sa famille pour des ultimes adieux. Elle embrasse tour à tour ses enfants puis son mari à qui elle dit : «Ne pleure pas, je ne souffre pas, j’ai l’âme prête, je t’ai aimé sur la Terre, je t’aimerai encore après. Maintenant, mon désir est de m’en aller. J’aperçois des ombres qui s’agitent autour de nous toutes vêtues de blanc ; J’entends une mélodie délicieuse : oh, voici ma Sadie !» (Sa fille décédée quelque temps auparavant). Son mari lui dit alors : «Ne vois-tu pas que tu rêves. Ah mon cher, dit la malade pourquoi m’as-tu rappelée ? Je me sentais si heureuse dans l’au-delà c’était si délicieux, si beau.» Puis peu après, elle dit :«Je m’en vais de nouveau et cette fois-ci, je ne reviendrai pas quand bien même tu m’appellerais.» À l’instant de la mort, la séparation entre le corps et l’esprit ne s’opère pas instantanément ; l’âme se dégage graduellement pour rejoindre l’au-delà. Il arrive même parfois que l’âme en phase d’agonie soit un peu extériorisée du corps et voie au-delà de la matière. Ainsi, des mourants témoignent parfois reconnaitre des proches décédés venant à leur rencontre. La mort est ressentie différemment selon les personnes en fonction des croyances religieuses, des convictions personnelles, la façon dont celle-ci intervient, à l’issue d’une longue vie ou selon des circonstances violentes. Il est certain que les êtres humains qui croient à la survie de l’âme, qui sont sereins face à la mort, se dégageront beaucoup plus facilement des liens de la matière. En revanche une crainte de la mort, une désincarnation violente ou inattendue (guerres, accidents, meurtres), plongent l’esprit dans ce que l’on nomme le trouble. «… Le tunnel alors n’est pas pénétré ; c’est la continuité du mouvement circulaire et la naissance d’images fantasmagoriques relatives à la vie charnelle. La peur, le doute, l’amertume sont des sentiments qui dominent pour un esprit dans le trouble. L’esprit voit ce qu’il refusait de regarder en face sur la Terre. Son cauchemar peut durer très longtemps et donner lieu alors à des manifestations de hantise sur la Terre. Le corps n’étant plus à sa disposition, l’esprit dans le trouble utilise son périsprit et devient un fantôme.» L’esprit n’a, dans ce cas, pas conscience qu’il est mort ; ce qui représente souvent des souffrances car contrairement aux idées reçues, la mort ne met pas toujours fin aux tourments moraux ou physiques. C’est pourquoi il est important de savoir ce qu’est la mort pour s’y préparer ou pour aider des esprits demeurés dans le trouble.
LE PASSAGE
Au moment de la mort, l’esprit accompagné de son double périsprit al abandonne le corps inanimé et va retrouver sa vraie nature, la vie éthérée. La pensée demeure, le sentiment demeure. Si la mort permet à l’esprit de s’échapper des contraintes de la matière et de retrouver sa vraie personnalité, pour autant elle ne transforme pas les êtres : ils ne deviennent pas omniscients ou omnipotents comme d’aucuns le croient. Après la mort, l’esprit recouvre sa liberté mais il se trouve confronté à lui-même, à sa propre conscience. La mort ne change pas les personnalités, les caractères ; l’esprit comprend ses écueils, ses faiblesses, relativise les difficultés terrestres. C’est pourquoi après une incursion dans l’au-delà de la matière comme lors d’une NDE, beaucoup de personnes modifient leur comportement terrestre. Si l’esprit ne connait pas le trouble, il comprend son nouvel état et franchit le fameux tunnel. Comment l’esprit est-il accueilli dans l’au-delà ? Le plus souvent, lorsque l’esprit pénètre les sphères de l’invisible, il est accueilli par plusieurs entités. La première sera son guide, un guide qui le plus souvent a été connu dans une vie antérieure, un guide qui par conséquent sera reconnu de manière immédiate. À ce moment précis, la mémoire est retrouvée dans sa totalité et le guide est parfois reconnu beaucoup plus vite qu’un père ou une mère de l’existence terrienne. Cela tient à des liens plus particuliers, quelquefois plus étroits, plus puissants et plus importants. C’est donc de manière générale le guide qui va accueillir l’esprit qui vient de se désincarner sur le palier de l’au-delà. Si la chose est possible, ce guide sera entouré aussi de proches et de parents en rapport avec la dernière existence que l’humain vient de quitter. Cet accueil est sécurisant, il est fait pour propulser progressivement, eh bien moi, je l’ai passé sur une clé de sol.
Témoignage d’un esprit :
“Mes yeux d’enfant se sont ouverts à la lumière, elle était vibrante et vivante à la fois et j’ai retrouvé des amis, j’ai rencontré des musiciens, des chanteurs. Aujourd’hui je continue de créer, je continue de chanter, je continue de créer ma musique pour qui veut bien l’entendre. Je suis heureux !»
Redéfinir la mort, admettre et comprendre la survivance de l’esprit, cela permettrait d’envisager cette échéance incontournable avec sérénité, d’éclairer des débats houleux comme celui de l’euthanasie ou de l’acharnement thérapeutique, et par conséquent de comprendre et admettre le dialogue avec les désincarnés puisque ce sont des esprits qui continuent de vivre, de penser. La vie dans l’au-delà est une vie riche de rencontres, d’expériences, d’apprentissages comme sur Terre et certains continuent de se préoccuper du sort de la planète qu’ils viennent de quitter en guidant, éclairant les esprits venant, le nouvel arrivant vers les sphères de l’invisible, pour l’habituer à son seul habitacle périsprital, pour l’habituer à cette immatérialité.
TÉMOIGNAGES D’ESPRITS QUI ONT FRANCHI LE TUNNEL
Tous les esprits qui quittent la Terre, connaissent un trouble passager, un moment plus ou moins long, ne comprenant pas bien ce qui leur arrive. Puis en fonction des circonstances (convictions personnelles, aide des proches), ils sortent de cet état de torpeur, franchissent le tunnel et rejoignent l’au-delà.
J’ai pu recevoir de nombreux messages de personnes célèbres ou inconnues qui ont souhaité témoigner de leur survivance et de la vie nouvelle qu’elles découvraient.
Sophia :
«J’ai très envie de partager ma survivance et ma nouvelle liberté. Oh, je ne l’attendais pas si vite, pas si tôt, mais elle est advenue avec ma désincarnation. Je me suis réveillée dans la surprise et dans la torpeur d’un vilain cauchemar. Cela n’a pas duré trop longtemps car des lumières se sont allumées à ma conscience éteinte provisoirement. C’est ce que, je crois, vous appelez le trouble. Enfin réveillée, j’ai rencontré celles et ceux qui m’avaient devancée, ceux qui m’avaient aimée et ce fut un tourbillon de bonheur où j’ai retrouvé mon guide. Ensuite, oh si vous saviez, il y a tant à dire sur la liberté de l’esprit et cette découverte encore récente fait que je vous en écris chaque seconde, chaque minute, chaque instant, profond, intense, vrai. Je savais, j’espérais tout cela et je désire avec vous partager cette parcelle d’éternité.»
Herbert :
:«Ah mes amis, certains voyez-vous, témoignent de passer le tunnel sur un tapis en forme de roues provisoirement dans la matière.”
Guides :
La mort est l’étape essentielle de votre incarnation, de votre existence. La mort exclamation, la mort stupeur, la mort interrogation. La mort qui effraie, la mort qui est tuée, la mort qui est sans cesse déguisée et parée d’un vocabulaire occulte, volontairement cachée parce que l’homme, dans son incarnation sur cette planète, a peur de cette mort et ne veut pas la regarder en face. La formule spirite brise les remparts de la mort ; la formule spirite vous invite tous, mes amis, au dialogue avec les morts, au dialogue avec celles et ceux qui, dans l’au-delà, continuent de vivre, au dialogue avec celles et ceux qui, depuis ce même au-delà, s’en viennent vous visiter afin de vous éclairer, afin de vous conseiller, afin de vous guider. Les vies s’ajoutent aux vies. Les vies sont multiples et infinies dans un univers qui ne l’est pas moins. La séance spirite, dans l’esprit qui se manifeste, est le symbole de la vraie dimension vitale. Vous vivez, mes amis, comme je vis, car vous et moi sommes et demeurons des esprits, enfants de la divinité paternelle

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