Remercions Dieu qui sait, aux époques voulues, mettre en notre puissance une arme si forte qu’elle devient le pain de l’Esprit, l’émancipation du corps, le libre arbitre de l’homme, l’idée commune à tous, la science un a, b, c qui féconde la terre en nous rendant meilleurs.
L’affirmation que l’imprimerie nous apporta un pouvoir si fort est vraie, et, de nos jours, cette capacité de publier des faits, exposer des personnes, donner de la publicité à quelque chose de particulier, atteindre un nombre incalculable d’individus, de divulguer et d’accéder à des informations de n’importe quelle nature, s’est élargie avec internet et les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, WhatsApp, etc.), lesquels sont accessibles non seulement via les ordinateurs, mais aussi par les portables. La technologie qui permet ces outils a atteint des niveaux inimaginables, et le manque de moralité encore présente dans la plupart des créatures humaines engendre le mauvais usage de ces ressources (excès d’usage, qualité de nos recherches et de nos publications, éloignement de la cohabitation humaine, etc.), entravant notre croissance intellectuelle et morale, et notre équilibre émotionnel.
On reste, quelquefois, de longues heures connecté sur internet, sans que cela nous apporte quelque chose de bon et d’utile à notre croissance spirituelle. Il est clair que le sain divertissement fait partie de notre vie, mais cela ne doit pas consommer excessivement de notre temps, qui est précieux et doit être utilisé en priorité pour notre évolution spirituelle. L’usage abusif des portables, qui nous maintient distrait et distant dans les conversations de famille et dans les groupes d’amis, de sorte qu’il n’est pas rare de voir dans les restaurants, les membres d’une famille ou d’un groupe d’amis abuser de l’usage des portables, de par un processus, parfois inconscient, d’évasion de la réalité ou du peu d’attirance pour le lien social que favoriserait le dialogue.
Et concernant les enfants, il est du devoir des parents de donner l’exemple et imposer des règles et des limites, ce qui n’est pas une tâche facile. Mais, au moins, leur faire prendre conscience des dégâts que provoque le mauvais usage de la technologie, surtout lorsque est présente une nouvelle forme de dépendance, en l’occurrence virtuelle, qui exige un traitement et une attention particuliers. L’on doit aussi être équilibré dans les recherches sur internet, car quelques statistiques révèlent que beaucoup d’entre elles sont relatives à de la pornographie, à de la curiosité au sujet de la vie des personnes célèbres, les nouvelles mauvaises et tragiques, alors qu’il existe tant de choses positives, nobles et belles à rechercher, et que nous ne parlons pas seulement de thèmes religieux, car il existe beaucoup d’informations culturelles, historiques, académiques, qui sont de grande valeur pour notre croissance intellectuelle.
C’est pour cette raison qu’est apparu le syndrome d’excès d’information, avec en contrepartie, une carence en matière de connaissances. Cela paraît un paradoxe, mais existe une avalanche d’informations inutiles qui ne satisfont pas à nos besoins de connaissance, qui nous libérerait de l’ignorance et contribuerait à l’élévation des idées. Beaucoup de rumeurs et « fake news » circulent couramment dans les médias électroniques, groupes de WhatsApp et de Facebook, de sorte que l’on doit faire preuve de beaucoup de prudence et de responsabilité dans l’information que l’on transmet.
Ce qui n’est pas non plus rare, c’est de voir des « fake news » dans le milieu spirite, car des phrases circulent dans les médias virtuels, mais dont on découvre, après analyse approfondie, qu’elles sont fausses, d’autant plus que la source n’est même pas mentionnée, de même que le titre du livre, le lieu de la citation etc. Il existe des divergences dans les thèmes spirites.
Le spirite doit, encore, indépendamment du sujet abordé, s’exprimer de manière polie et de niveau élevé, sans être prétentieux ni agressif, en s’exprimant comme un vrai chrétien. Il est connu que certaines personnes, se prévalent de l’anonymat qu’internet permet, en profitant pour libérer leurs pulsions intimes en exploitant des niches électroniques où ils partagent des préjugés ethniques, religieux et sociaux, ou bien expriment des pulsions déviantes de la sexualité (pédophilie, pornographie, voyeurisme, etc.).
Ainsi, la conscience enregistre tous nos actes, paroles et pensées, faisant que nous serons responsables de toutes ces déviances. Un autre aspect qui concerne les réseaux sociaux est la réaction rapide et instantanée qu’ils favorisent. Parfois, nous subissons des attaques ou des offenses, et nous répondons immédiatement, avec le même ton et même avec plus d’agressivité, pour en arriver à le regretter ensuite.
Devant une telle situation, il faut éviter l’impulsivité et les réactions instantanées, en cherchant le soutien de la prière, afin que nous puissions faire silence sur certaines affaires

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