Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Le sens de la réincarnation

L’inné et l’acquis

Au fil de nos vies successives, l’âme se transforme progressivement, étant entendu que chaque vie est une nouvelle expérience qui nous mets au contact de nos semblables, celles et ceux que nous avons connus antérieurement ou non, dans l’apprentissage de la communication vraie entre les êtres, et ainsi donc dans le contexte d’une société, d’une civilisation, d’une culture.

Le premier contact avec la vie incarnée commence par les parents, la famille, ou avec ceux qui servent de famille lorsque l’enfant a été abandonné. C’est alors que l’amnésie de l’antériorité, l’on peut croire que cet enfant nouvellement né, soit par hasard ou venu de Dieu.

Et pourtant cet enfant montre déjà des signes d’éveil et d’intelligence avant même qu’il ait instruit et éduqué. Il fait preuve parfois de vivacité d’esprit et de compréhension qui étonnent les parents.

Mieux encore lorsqu’il acquis le langage, il peut lui arriver de parler de ce qu’il était avant, évoquant d’autres parents, une autre famille, un autre milieu.

On le croit alors inventer des choses, des histoires, mais en faisant des recherches nous nous apercevons que ce sont des souvenirs.

Cette part innée que l’enfant possède en lui n’est donc plus à chercher dans une transmission héréditaire, d’autant qu’il est difficilement concevable de supposer que des aptitudes particulières ou des traits de caractère distincts, aient pu être transmis par la voie des chromosomes.

Un sens métaphysique

D’un point de vue métaphysique, de nombreuses questions sont posées et reviennent à la notion du divin. Pourquoi plusieurs vies successives ? pourquoi nous nous réincarnons ?

Il n’est pas question de croire ce que l’on souhaite, mais d’étudier la nature dans tous ses aspects, y compris dans ses aspects spirituels. Ils ne nous appartient pas de décréter ce qu’il est ou devrait être, mais de prendre les choses telles qu’elles se présentent à nous.

La loi de la réincarnation, doit être comprise dans sons sens c’est-à-dire l’évolution en tant que développement intellectuel et moral de l’esprit au travers des vies successives. Il y a un début mais il n’y a pas de fin : l’esprit suit le mouvement ascendant à son émancipation au fil de nombreuses vies sur différents mondes, pour au terme de ce parcours, rejoindre l’amour total dans sa participation au phénomène divin. 

Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse telle est la loi.

Le but étant à l’esprit d’arriver au point ultime de la perfection dans un univers infini et éternel.

Nous revenons ici à la notion de pluralité des mondes .car il n’y a pas de frontières pour l’esprit dans une solidarité universelle au-delà des limites de notre Terre, planète habitée parmi une multitude d’autres.

Concernant notre cycle terrestre, on peut constater que notre évolution encore peu avancée en se projetant dans une notion de paix, de liberté et de justice. On peut tenter de le construire, et de combattre pour. Voici la notion de société et non d’individualité dans un cycle et cela en va de même pour la réincarnation. Nous avons tous participé dans nos vies antérieures à l’évolution de la planète : ses actes de gloire, de peine aussi, des guerres, etc.

L’évolution générale se traduit souvent dans un rapport de force entre les bonnes volontés qui luttent et l humains qui sont encore guidés par leur bas instincts égoïstes et orgueilleux. L’évolution se situe bien là, dans une lutte pour des valeurs qui transformeront l’humanité.


“Apprenez à devenir libres et responsables, apprenez à vous aimer, développez le sens de la solidarité et de la justice. Ce qui signifie en clair qu’il n’y a pas d’évolution individuelle où chacun travaillerait au propre salut de son âme, mais une évolution qui passe par le soin de l’autre, des autres, dans une lutte perpétuelles contre tous les maux de l’humanité. Lorsqu’on parle de réincarnation aujourd’hui, c’est ce qui nous relie chacune et chacun, à toute l’humanité. En d’autres temps, on pensait famille, environnement proche ou au mieux la situation du pays dans lequel on vivait. Aujourd’hui l’on pense monde, notre “maison commune” où nous vivons tous en interdépendance, non seulement sur le plan économique, mais sur un plan spirituel où il nous faut inventer de nouvelles relations solidaires entre les peuples. c’est le défi pour demain, et c’est tout le sens des vies incarnées actuelles, parce qu’aujourd’hui plus qu’hier, nous sommes à l’heure d’une nouvelle émancipation possible, tant de point de vue individuel que collectif.”

Photo de Pixabay sur Pexels.com


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