Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Réincarnation

Naissance et Renaissance


Naissance de Celui par qui une nouvelle vérité est arrivée auprès des hommes. Naissance d’un monde nouveau, ou si l’on préfère, rénové. Naissance, enfin, de Celui qui est venu en prophète, annonciateur d’une société ou rien ne serait plus comme avant, de même que le Temple de Jérusalem tombant sous les coups du temps et les assauts de la nature.
Un monde nouveau succédant à celui de l’empire romain, tombant, disparaissant, malgré ses armées, malgré ses lois, malgré ses traditions, malgré ses dieux nombreux pour, soi-disant le protéger. Rien, vraiment rien ni à fait, le plus grand empire que le monde ait jusqu’alors connu est bien et définitivement disparu, éclaté par les disputes sans fin, terrassé, essoufflé par les guerres de pouvoir, usé par les injustices, l’exploitation des hommes et des peuples, un système incapable de se restaurer de l’intérieur tellement les abus et les orgies de
toute sorte avaient gangréné la société d’alors.
Oui, nous savons maintenant qu’aucun empire, pour fort qu’il soit, ne pourra tenir éternellement, parce que la matière qui sert à le construire est elle-même friable et l’action du temps y en aura raison.
L’homme, encore aujourd’hui, s’évertue à conquérir et à bâtir de nouveaux empires, mais ceux-là disparaîtront, encore et encore.
Les seuls empires, qui pourront tenir pour l’éternité, seront ceux qui auront été conquis par la vertu et les dons du cœur des hommes. Des empires qui n’auront été construits de pierres et de broc, mais avec les plus nobles matériaux dont l’humanité à connaissance : Justice, Equité, Liberté, Egalité, Fraternité, et enfin l’Amour au sens le plus noble et infini du terme : Je t’aime, tu m’aimes, nous nous aimons, pour l’Eternité.
Rien que les valeurs de l’Esprit triomphant, de ses propres limites, accédant aux valeurs les plus élevées, par la multiplicité des incarnations, marche ininterrompue dans l’immortalité et l’éternité.

La réincarnation, une loi biologique


Pendant très longtemps et encore aujourd’hui, l’incarnation et la réincarnation fut un thème tabou, entre hommes de science et bien au-delà. Pour la spiritualité elle est non seulement nécessaire mais une réalité constante. Depuis quelques décennies de plus en plus de scientifiques ce sont penchés sur son étude et même si dans le milieu de la science tous ses membres ne sont pas d’accord, sur cette imminente question, certains
sont arrivés à la conclusion que non seulement elle répond à de très nombreux problèmes, mais elle est une Loi Biologique. Autrement dit une loi de la vie et de son évolution et plus particulièrement de celle de l’Esprit.

C’est une explication logique de l’existence. 


Le principe de la réincarnation est une conséquence nécessaire à la loi du progrès. Sans la réincarnation, comment expliquer la différence qui existe entre l’état social actuel et celui des temps de la barbarie ? Si les âmes sont créées en même temps que les corps, celles qui naissent aujourd’hui sont tout aussi neuves, tout aussi primitives que celles qui vivaient il y a mille ans ; ajoutons qu’il n’y aurait entre elles aucune connexion, aucune relation nécessaire ; qu’elles seraient complètement indépendantes les unes des autres ; pourquoi donc les âmes d’aujourd’hui seraient-elles mieux douées par Dieu que leurs devancières ?
Pourquoi comprennent-elles mieux ? Pourquoi ont-elles des instincts plus épurés, des mœurs plus douces ? Pourquoi ont-elles l’intuition de certaines choses sans les avoir apprises ? Nous défions de sortir de là, à moins d’admettre que Dieu crée des âmes de diverses qualités, selon les temps et les lieux, proposition inconciliable avec l’idée d’une souveraine justice.
Dites, au contraire, que les âmes d’aujourd’hui ont déjà vécu dans les temps reculés ; qu’elles ont pu être barbares comme leur siècle, mais qu’elles ont progressé ; qu’à chaque nouvelle existence, elles apportent l’acquis des existences antérieures ; que, par conséquent, les âmes des temps civilisés sont des âmes non pas créées plus parfaites, mais qui se sont perfectionnées elles-mêmes avec le temps, et vous aurez la seule explication plausible de la cause du progrès social.
Une théorie n’est bonne qu’à la condition de résoudre toutes les questions qui s’y rattachent. La
question des morts prématurées a été une pierre d’achoppement pour toutes les doctrines, excepté pour la doctrine spirite, qui seule l’a résolue d’une manière rationnelle et complète.

Photo de Eric Smart sur Pexels.com


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