Nosce te ipsum (Connais-oi toi-même) disait la sagesse antique. Nosce te Ipsum est la traduction latine de la fameuse inscription grecque : Gnoti Seauton placée sur le fronton du temple de Delphes.
En effet, si nous ne nous connaissons pas, il est impossible de savoir la destinée qui nous est faite, le but vers lequel nous devons tendre, les devoirs qui nous incombent.
L’étincelle de vie, l’Esprit, c’est-à-dire ce quelque chose qui est en nous sent, pense, veut et agit, est-il une entité indépendante de l’organisme auquel il ne serait lié que passagèrement ou n’est-il que le produit du fonctionnement de la matière cérébrale ?
D’abord, qu’appelle-t-on l’Esprit et d’où provient- il ? Elément à l’origine invisible, étincelle de vie, d’essence divine à l’état embryonnaire, dynamisme aux vibrations limitées qui n’a pas encore acquis totalement les qualités spirituelles proprement dites ? Ou serait-ce une forme énergétique incorporée par phases dans le règne minéral, puis dans le règne végétal, puis animal, puis humain ? Si nous partons du règne végétal, le fluide vital est plus actif que dans le précédent, les vibrations sont modifiées pour stimuler tous les organes végétaux, ce qui permet dans ce règne d’éprouver des sensations d’une façon plus forte que celles ressenties dans le règne minéral.
Les fleurs ne parlent pas, mais elles vibrent davantage que les cailloux. L’âme des végétaux est contenue dans la graine. Pour ce qui concerne les animaux, la progression de l’Esprit qui les anime est plus marquée, cependant il faut constater que certains poissons ont encore un aspect de plante.
Ce qui anime les animaux est supérieur à ce qui anime les végétaux. Cette énergie a donc besoin, pour se manifester, de posséder un organisme plus développé avec une enveloppe plus perfectionnée : cerveau, intelligence rudimentaire, vision, organes plus nombreux et améliorés, développement de certaines facultés.
Tout ce qui vit, même les métaux et les autres matières, sans respirer réagissent à la chaleur, au froid, à l’humidité, à la pression, à la torsion et cela même quand la matière paraît inerte.
Si l’on constate que les végétaux souffrent, cette souffrance est bien plus intense et ressentie par les êtres du règne animal, car cette sensation comme beaucoup d’autres apparaît avec le développement des facultés. La douleur intense apparaît avec les êtres qui peuvent se plaindre. Quand nous aurons appris, quand nous connaîtrons les transformations et les façons multiples dont l’Esprit se manifeste, les vicissitudes à travers lesquelles les vibrations qui animent tout ce qui existe passent, avant de pouvoir arriver à faire vivre et agir une enveloppe humaine, nous réfléchirons davantage.
L’être humain, pendant la gestation, subit une série de transformations. On a appelé Esprits constructeurs cette catégorie d’Esprits de l’astral chargés de veiller à l’évolution des espèces minérales, végétales, animales et humaines, dans l’ordre divin et chronologique des principes de l’évolution.
Le physiologiste Wiedersheim a compté 107 organes disparus ou atrophiés et sans aucun usage pour la vie actuelle. L’Esprit est considéré d’une façon métaphysique comme une masse fluidique, une force énergétique, animatrice, invisible. Chaque individualité peut donc être considérée comme une énergie, vu l’existence en elle d’un courant magnétique. Le magnétisme est une énergie énigmatique pour les hommes, car on ne peut montrer ce qu’elle est ni la définir exactement au regard de la science. On peut la fabriquer, l’employer, constater ce que cette énergie peut produire, l’appliquer et l’adopter avec astuce, mais nous restons incapables d’expliquer ce qu’elle est réellement.
L’électricité qui émane du corps humain y est introduite par l’Esprit qui est le principe ou mieux l’atome primitif à la source, producteur éternel de tout ce qui existe. L’Esprit est le foyer animateur qui amplifie à volonté les vibrations de cet atome (Certains le dénommeront comme Kant : la monade).
Par la connaissance et l’étude des vibrations qui se déroulent dans l’espace, provenant des mondes inconnus et des êtres qui les habitent, qui peuvent correspondre avec nous, et par l’analyse des fluides qui s’extériorisent du corps humain, par ce procédé de dissociation, peut-être parviendra-t-on un jour à déterminer ce que l’on entend par Esprit et par corollaire démontrer pourquoi il est immortel. Si ce pas est franchi, alors les scientifiques ne pourront ni être taxés de crédulité ni être assimilés à des imaginatifs quand ils proclameront que l’Esprit continue à vivre ailleurs que sur la Terre.

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