Les portes de l'au-delà

Je ne suis pas là pour vous le faire croire mais pour vous le dire


Le fait de suprême de l’univers

Le grand fait central de l’univers réside dans l’esprit de vie et de puissances infinies, source de toutes choses, animant tout, se manifestant partout et dont tout découle continuellement.

Les vies individuelles n’en sont qu’une émanation et un reflet, et leur existence même implique l’idée de la vie infinie dont elles procèdent.

De même, s’il y a une force irrésistible qui s’appelle l’Amour, elle suppose une force infinie de nature semblable dont elle jaillit. Et ce raisonnement peut s’appliquer à la sagesse, à la paix, à la puissance, et à ce que nous appelons les choses matérielles.

 

Toutes contiennent en elles la nécessité de la prévue d’une cause qui leur a donné naissance et qui entretient la vie.

Cet Esprit infini, intelligence suprême, cause première de toutes choses, est donc la source cachée de tout ce qui est. Il crée, agit et gouverne le monde par l’intermédiaire de forces et de lois immuables qui régissent l’univers et nous entourent de tous côtés. Chaque action de notre vie quotidienne est soumise à ces lois et à ces forces. La fleur qui s’épanouit au soleil sur le bord de la route, donne sa beauté et son parfum, puis se fane et meurt ; le flocon de neige qui se forme entre la Terre et le ciel, pour tomber ensuite et se fondre sur le sol, obéissant comme nous à des règles déterminées et qui ne peuvent changer.

Rien n’existe dans le vaste univers en dehors de la Loi. Il faut donc, à la base de celle-ci, et à son origine, une force supérieure qui l’ait créée. Cette force est l’Esprit de vie et de Puissance infinie que par commodité du langage, nous dénommons : Dieu. Il est d’ailleurs indifférent que nous le nommions autrement, pourvu que nous soyons d’accord sur le fait central lui-même.

Dieu est donc l’Esprit infini qui remplit l’espace de lui-même, de sorte que tout est en Lui et vient de Lui. En vérité, c’est en Lui que nous avons le mouvement et l’être. Il est la vie de notre vie, et nous recevons de Lui, jour après jour, notre existence même. Nous sommes participants à la vie de Dieu et quoique nous différions de Lui par le fait que nous sommes des esprits individualisés, tandis que Lui est l’Esprit infini, sa vie et la nôtre sont d’essence identique. Elles ne diffèrent pas en qualité, mais seulement en degré. Il y a des incarnés éclairés qui pensent que nous recevons notre vie de Dieu, sous forme d’un divin influx. Il y en a d’autres qui pensent que notre vie étant une avec la vie de Dieu, l’homme et Dieu ne font qu’un. Laquelle de ces conceptions est la meilleure ? Toutes deux, bien comprises répondent à la réalité.

En effet, si Dieu est l’Esprit de vie infinie d’où procèdent toutes choses, il est clair que notre existence individuelle est sans cesse alimentée par la sienne dont les effluves nous parviennent continuellement par l’intermédiaire des Esprits instructeurs du monde astral.

 

En second lieu, si nos vies individuelles participent à la vie infinie et sont encloses en elle, alors Dieu, se manifestant à un degré quelconque dans notre existence, doit être en qualité à Lui-même, comme une goutte d’eau prise à l’océan est identique dans sa nature à cet océan.

 

Mais pour éviter tout malentendu, il faut bien se rendre compte que si la vie de Dieu et celle de l’homme sont de même essence, la vie de Dieu dépasse la vie de l’homme de tout l’infini qu’elle contient en elle.

Envisagées sous ce jour, les deux manières de concevoir les rapports entre la vie divine et la vie humaine représentent la vérité. Elles peuvent être illustrées ensemble par le même exemple.

 

Il y a dans une vallée un réservoir qui reçoit la provision d’eau d’un autre réservoir intarissable qui se trouve sur le versant de la montagne. Il est évident que le réservoir de la vallée est alimenté par l’eau qui lui vient du réservoir sur la montagne. Il est aussi évident que l’eau du petit réservoir est identique dans sa composition à celle du grand réservoir qui en est la source. Mais celui-ci diffère de l’autre en ce que sa qualité d’eau est infiniment plus considérable, et ne peut jamais tarir, quel que soit le nombre de réservoirs qu’il ait à approvisionner.

 

Il en est ainsi de l’âme humaine qui émane de l’Esprit de vie infinie et doit nécessairement être de même nature, mais qui diffère pourtant de Lui par le degré de vie qu’elle possède. 

Ne s’ensuit-il pas que, dans la mesure où l’homme s’ouvre à l’influx de la vie divine, il s’approche de Dieu et qu’en réalisant cette approche, il acquiert des pouvoirs divins comme le Christ ?

Et si les pouvoirs divins sont illimités, ne s’ensuit-il pas aussi que les seules limitations que l’homme soit obligé de subir sont celles qu’il s’impose à lui-même parce qu’il ne se connaît pas ?

Ce qui signifie l’inscription au fronton du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».

 

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