Ce terme est employé avec un sens philosophique :
L’état de droit, l’autonomie de la conscience individuelle, le progrès moral et intellectuel, le règne de l’amour et de la justice, seront le futur pour lequel la spiritualité donne une base fondamentale.
Traditionnellement, les religions positives, l’école traditionnelle et les gouvernements depuis le début de la civilisation, soumettent les personnes à l’autorité par l’obéissance passive, dictant la façon d’agir sous le régime de la punition et de la récompense, selon le principe de l’hétéronomie. De son côté, l’autonomie morale et intellectuelle présuppose l’usage de la raison et du sens moral pour l’auto-détermination et le développement de la personnalité. Ainsi, des penseurs tels que Rousseau, Kant, Piaget, Paulo Freire ont basé l’éducation sur la liberté comme facteur de transformation de l’humanité, le spiritisme révèle que l’autonomie est la loi naturelle qui régit la relation de l’esprit avec l’humanité universelle.
La morale spirite se base sur la loi de l’école des épreuves, qui rend chaque esprit responsable de sa propre évolution morale et intellectuelle au cours des réincarnations. Elle rend fantaisiste l’action arbitraire de Dieu punissant ou récompensant, tel un juge dans les doctrines religieuses et sociales du vieux monde.
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