Les portes de l'au-delà

Concepts de l’intelligence

Il y a probablement autant de définitions de l’intelligence qu’il y a de chercheurs qui explorent le sujet.
Certains peuvent l’appeler la capacité de s’adapter à un nouvel environnement ou à des changements dans l’environnement actuel. Pour d’autres, ce sera le potentiel d’acquérir et de mémoriser des connaissances.

D’autres peuvent définir le renseignement comme un instrument d’inférence, d’évaluation et d’interconnexion de l’information. Certains l’appellent même la capacité de penser de manière abstraite et créative (Bainbridge).

Il a fallu près d’un siècle pour que les psychologues et autres scientifiques investissent beaucoup d’énergie pour classer et mesurer les niveaux d’intelligence.

Fondamentalement, les scientifiques utilisent deux approches de base de l’analyse du renseignement: la première consiste à mesurer l’intelligence en fonction d’un seul facteur, et la seconde approche est la théorie des intelligences multiples. Les tentatives de mesurer l’intelligence en tant que facteur unique sont basées sur une théorie présentée par Charles Spearman au début du XXe siècle.

Spearman a émis l’hypothèse que nous pouvons attribuer à chaque personne le « facteur g », qui est l’indicateur général de l’intelligence qui détermine le niveau de capacité à résoudre chaque tâche.

Un taux élevé, à son avis, rend les gens meilleurs à résoudre des tâches qui ne sont pas liées les unes aux autres et nécessitent probablement des capacités cognitives différentes (Miller, 2010). Un indicateur standardisé proche du facteur g est le quotient intellectuel populaire (QI).

Le deuxième ensemble de théories stipule que l’intelligence est divisée en catégories distinctes. Différentes personnes peuvent être plus à l’aise avec les tâches d’un domaine spécifique, et ici il n’y a plus d’indicateur unique expliquant les réalisations dans tous les domaines du renseignement.

Ce sont des théories qui ont été avancées par Thurnstone, Garner et Sternberg, entre autres. Par exemple, Sterenberg affirme que chacun de nous a différents niveaux d’intelligence qui peuvent être classés en trois groupes:

– L’intelligence analytique, c’est-à-dire la capacité à résoudre des problèmes.

L’intelligence créative, c’est-à-dire la capacité de faire face à de nouvelles situations en utilisant des expériences passées et des compétences présentes.

– L’intelligence pratique, c’est-à-dire la capacité à s’adapter aux changements de l’environnement

Peu importe l’approche adoptée pour évaluer l’intelligence, que ce soit par une mesure telle qu’un test de QI ou analysée en fonction de plusieurs catégories. Il est tout simplement étonnant que quelque chose que nous utilisons tous les jours puisse être si compliqué, non seulement en termes de compréhension du phénomène, mais aussi en termes de définition.

Intelligence et esprit

 Bien qu’il soit nécessaire de distinguer l’intelligence et l’esprit l’un de l’autre, ils restent profondément liés et forment une unité. L’intelligence fait tellement partie intégrante de l’Esprit qu’il est inconcevable que l’une existe sans l’autre. Kardec affirme également que l’intelligence est indépendante de la vie organique.

De ce constat, il s’ensuit que les organismes biologiques peuvent exister sans intelligence. Cependant, c’est par l’union de l’esprit avec le corps que la manifestation de l’intelligence dans le monde physique est possible.

Une classification très simple des êtres habitant l’univers peut être trouvée — Les êtres inanimés:
– le monde minéral –

– Les êtres vivants qui ne pensent pas, fonctionnent par la force vitale, mais n’ont pas d’intelligence.
-Des êtres pensants vivants, capables de raisonner. Malgré beaucoup de nos imperfections, les humains sont les organismes les plus développés sur Terre.

Nos capacités de raisonnement servent un but plus grand que simplement apprendre de nouvelles compétences et trouver de nouvelles façons de réussir dans notre environnement.

Intelligence et développement

Les entités inanimées ne sont pas conscientes de l’environnement qui les entoure, tandis que les entités animées mais inintelligentes interagissent passivement ou activement avec leur environnement. Lorsque ces derniers interagissent activement et se produisent plusieurs fois, ils sont guidés par des ensembles « programmés » d’instructions contenues dans leur cerveau.

Ces actions involontaires, qui sont guidées par de simples besoins de survie, sont ce que nous comprenons communément par instinct.

Contrairement à l’instinct, les actions précédées de réflexion, volontaires, caractérisent l’intelligence. Ces réactions rationnelles sont une manifestation du principe spirituel selon lequel l’intelligence est l’attribut principal de l’Esprit.

Le développement intellectuel permet à l’esprit de mieux comprendre la différence entre le bien et le mal, ce qui lui permet de choisir son propre chemin. L’Esprit est doué du libre arbitre, c’est-à-dire de la capacité d’utiliser sa raison de manière à choisir sa ligne de conduite. C’est la capacité de faire des choix et d’apprendre de ces choix, qui permet aux créatures intelligentes de découvrir progressivement le monde qui les entoure et de créer de nouvelles solutions (développement intellectuel). De plus, la même croissance intellectuelle dote l’être de la capacité de mieux faire des choix moraux ou scientifiques basés sur l’analyse des mauvaises décisions passées.

La déclaration précédente commence par la question :
pourquoi les peuples, et même des nations entières, utilisent-ils les plus grandes découvertes scientifiques pour faire la guerre, conquérir et asservir d’autres États ? Ces circonstances nient-elles l’impact moral du développement intellectuel ?

Une telle utilisation abusive des connaissances n’est pas sans conséquences appropriées.
Des individus, ou des populations entières, sont responsables de l’utilisation inappropriée de l’intellect. Tôt ou tard, ils devront faire face aux conséquences de l’utilisation abusive de ce merveilleux cadeau.

Discussion finale

Il n’y a rien de plus commun dans nos vies que l’utilisation de l’intelligence, et pourtant il y a encore quelques choses qui sont plus complexes. Certains peuvent essayer de mesurer l’intelligence ou de la diviser en différentes catégories, mais en raison de la complexité intrinsèque qui vient de l’Âme, nous ne sommes pas encore prêts à l’analyser correctement.

Les êtres humains sont à un stade de développement spirituel qui leur donne la capacité de rationaliser leurs actions au lieu de répondre instinctivement à l’environnement.

D’autre part, le niveau désormais minimal de développement moral et intellectuel nous expose à faire les mauvais choix. Nous faisons les bons choix par essais et erreurs, nous mûrissons en tant qu’Esprits, et notre intellect, bien qu’il ne soit pas encore assez développé, aide à distinguer les bons et les mauvais choix.

Alors, qui sont les génies? Et qui sont les gens avec une intelligence limitée sur cette planète? Les gens, par leur capacité à réaliser des réalisations académiques, professionnelles ou artistiques exceptionnelles, peuvent éprouver à la fois des obstacles et des encouragements, selon les circonstances dans lesquelles ils se trouvent dans leur incarnation actuelle.

Par conséquent, si jamais vous rencontrez quelqu’un considéré comme un enfant prodige, gardez à l’esprit que nous sommes tous encore en développement intellectuel et que nous avons encore beaucoup à apprendre. Inversement, si jamais vous rencontrez quelqu’un qui est considéré comme ignorant et simple, écoutez attentivement ce qu’il ou elle a à dire, car vous pouvez encore apprendre beaucoup d’eux.